Un reportage photo aérien, réalisé récemment par une photographe du Washington Post, montre la destruction totale de la ville de Ghaza soumise, depuis 22 mois, à un bombardement intensif de l’armée d’occupation sioniste.
Commentant les photos prises mercredi dernier par la journaliste indépendante, Heidi Levine, plusieurs médias internationaux affirment que là où se dressaient écoles, mosquées ou autres bâtiments communs, il ne reste que des ruines. Partout, même sur les plages, on ne voit que des tentes habitées par des réfugiés.Depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, les journalistes internationaux ont été interdits d’accès à l’enclave palestinienne. Mercredi, une photographe du Washington Post a été autorisée à embarquer à bord d’un avion de l’armée de l’air jordanienne transportant de l’aide humanitaire. Les photos aériennes prises par la journaliste américaine montrent une destruction totale de tous les aspects de la vie à Ghaza. Des données recueillies par des ONG de défense des droits de l’homme jusqu’au début du mois de juillet, indiquent que l’occupation sioniste a détruit plus de 92% des maisons, démoli entièrement ou partiellement plus de 80% des écoles et 90% des hôpitaux, et complètement détruit toutes les universités de Ghaza. Les conditions d’extrême coercition et de privation imposées au peuple palestinien représentent « un effort délibéré pour le pousser hors de sa patrie, non pas par choix, mais comme condition de sa survie même », avait d’ailleurs dénoncé l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme (Euro-Med Human Rights Monitor) dans son dernier rapport.
