Palestine: Le Hamas exige une enquête internationale sur les abus des forces sionistes contre les femmes palestiniennes à Ghaza

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Le mouvement de résistance palestinien, Hamas, a exigé mardi l’ouverture d’une enquête internationale suite à la publication de rapports de l’ONU exprimant leur « consternation » face aux agissements des officiers de l’armée d’occupation sioniste « dépouillant les femmes et les jeunes filles palestiniennes à Ghaza de leurs vêtements avant d’être violées ou exécutées ».

Le mouvement a déclaré par voie de communiqué rendu public sur Telegram, que la publication émise « par des experts de l’ONU est une confirmation et une preuve supplémentaire du crime de génocide et de nettoyage ethnique commis par l’occupation sioniste contre notre peuple palestinien ». »Les types et les formes de violations auxquelles les femmes palestiniennes sont confrontées par l’armée d’occupation, exposées par le communiqué, telles que les exécutions, les arrestations arbitraires, les passages à tabac sévères et la privation de nourriture et de médicaments durant leur détention, en plus des menaces de viol et des insultes pendant leurs interrogatoires, exigent l’ouverture d’une enquête internationale sur cette entité dévoyée, afin de la tenir responsable, ainsi que ses dirigeants, de leurs crimes brutaux », a martelé Hamas .Le mouvement palestinien a appelé à « l’adoption du communiqué comme document à charge supplémentaire dans le dossier déposé devant la Cour internationale de justice pour enquêter sur le génocide commis par l’entité criminelle sioniste contre notre peuple palestinien ».Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) avait exprimé lundi sa « consternation » face aux rapports selon lesquels « des femmes et des jeunes filles palestiniennes à Ghaza auraient été battues, arrêtées, humiliées, violées ou exécutées par des officiers sionistes », soulignant que « les femmes et les jeunes filles ne sont pas des cibles ».Dans un communiqué rendu public, les rapporteurs des Nations unies ont également exprimé leur profonde préoccupation « face aux rapports faisant état de cas de viol et de menaces d’agression sexuelle par les forces d’occupation sioniste lors des détentions arbitraires de femmes et de jeunes filles palestiniennes ». C’est ce qui ressort d’un communiqué commun cosigné par les rapporteurs des Nations unies, dans lequel ils ont qualifié les violations des droits humains signalées contre les femmes et les jeunes filles en Palestine de « consternantes », sur fond de siège et d’agression sioniste barbare.Depuis le 7 octobre, l’entité sioniste mène une agression génocidaire contre la bande de Ghaza, faisant plus de 29.000 martyrs et des milliers de blessés, dont la plupart sont des femmes et des enfants, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une détérioration alarmante des infrastructures et des biens, selon des bilans palestiniens et onusiens.

Ghaza, au bord d’une « catastrophe de santé publique », alerte L’ONU

La bande de Ghaza, en proie à des agressions sionistes depuis près de cinq mois, est au bord d’une « catastrophe de santé publique », ont alerté mardi, des agences humanitaires, réitérant leurs appels en faveur d’un cessez-le-feu « immédiat et durable ». Selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) ainsi que les groupes sectoriels de la santé, de l’eau et de l’assainissement, la majorité de la population palestinienne à Ghaza, n’a pas accès à l’eau potable, les services d’assainissement sont totalement inefficaces et les avertissements répétés n’ont pas permis d’éviter une catastrophe en matière de santé publique.En outre, le dernier Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), publié en décembre 2023, note que plus de 90% de la population ghazaouie est confrontée à un niveau élevé d’insécurité alimentaire aiguë, suite aux frappes des machines de guerre sionistes qui ont également entraîné plus de 1,7 million de déplacés. Les épidémies actuelles de maladies diarrhéiques et d’hépatite A, entre autres, sont perçues comme des indicateurs de l’état de santé « dramatique », affecté par « les conditions désastreuses de l’eau et de l’assainissement qui touchent tout le monde dans la bande de Ghaza ».Plus de 312.000 cas d’infections respiratoires aiguës et plus 222.000 cas de diarrhée aqueuse aiguë, ont été enregistrés, dont 118.000 cas chez des enfants de moins de cinq ans, selon un décompte effectué entre le 16 octobre 2023 et le 13 février 2024 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Sur la même période, près de 75.000 cas de gale et de poux, près de 50.000 cas d’éruptions cutanées ont été signalés, dépassant de loin l’incidence des années précédentes. Les agences humanitaires ont précisé que les cas signalés jusqu’à présent « ne donnent qu’un aperçu limité de l’ampleur de la catastrophe sanitaire ».

Risque d’une explosion du nombre de décès évitables d’enfants à Ghaza

Selon un autre rapport de l’UNICEF, de l’OMS et du Programme alimentaire mondial (PAM), au moins 90% des enfants de moins de cinq ans dans l’enclave palestinienne, sont touchés par une ou plusieurs maladies infectieuses. Au cours des deux semaines précédant cette évaluation, 70% d’entre eux ont souffert de diarrhée, soit 23 fois plus par rapport à la situation de référence de 2022.Le responsable adjoint de l’action humanitaire au sein de l’UNICEF, Ted Chaiban, a déclaré que la bande de Ghaza « est sur le point d’assister à une explosion u nombre de décès évitables d’enfants », ce qui pourrait aggraver le niveau déjà insoutenable de décès d’enfants dans l’enclave.Une telle situation a elle aussi, de graves répercussions sur la vie des 1,7 million de personnes déplacées à l’intérieur de la bande de Ghaza. Or malgré les alertes répétées des agences humanitaires concernant les effets catastrophiques de l’eau contaminée et des mauvaises conditions d’hygiène, des obstacles tels que les restrictions de mouvement, le manque de sécurité, ont persisté, ce qui a entraîné des difficultés majeures dans la réponse humanitaire.Lundi, des agences de l’ONU ont également averti qu’un manque de nourriture alarmant, une malnutrition galopante et une propagation rapide des maladies pourraient entraîner une « explosion » du nombre de décès d’enfants dans la bande de Ghaza.

Une offensive sioniste transformerait Rafah en « cimetière », alerte MSF-USA

Une offensive armée de l’entité sioniste au sol sur Rafah transformerait cette ville du sud de la bande de Ghaza en « cimetière », a affirmé mardi la directrice de l’antenne américaine de Médecins sans Frontières (MSF), prévenant avec d’autres ONG du risque de famine sur place. »Les conséquences d’une attaque (sioniste) de grande ampleur sur Rafah sont vraiment inimaginables », a déclaré la directrice exécutive de l’association Avril Benoit, lors d’une conférence de presse en ligne aux côtés notamment d’Oxfam, de Refugees International, et d’Amnesty International. »Mener une offensive militaire à cet endroit le transformerait en cimetière », a-t-elle dit en référence à Rafah, ville située dans le sud de Ghaza, adossée à la frontière fermée avec l’Egypte, et où près d’un million et demi de personnes sont massés, selon l’ONU. « C’est là que sont concentrés les derniers services de santé et l’aide humanitaire pour les habitants de Ghaza », a ajouté Avril Benoit. « Attaquer Rafah, c’est en réalité couper le lien vital de personnes qui ont déjà tout perdu, sauf leur vie. »Les bombardements de l’entité sioniste sur Ghaza ont rendu « quasi impossible » la livraison de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien, a de son côté déclaré Jeremy Konyndyk, le président de l’ONG Refugees International. »Le risque ici, s’il n’y a pas d’autorisation pour une importante opération humanitaire, non entravée et sur l’ensemble de Ghaza, c’est la famine », a-t-il ajouté.

Le président colombien accuse l’entité sioniste de commettre un génocide des Palestiniens

Le président colombien Gustavo Petro a accusé mardi l’entité sioniste de commettre un génocide des Palestiniens dans la bande de Ghaza, exprimant sa « pleine solidarité » avec son homologue brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva. »A Ghaza, il y a un génocide. Des milliers d’enfants, de femmes et de personnes âgées sont lâchement assassinés. Lula n’a fait que dire la vérité. Soit la vérité est défendue, soit la barbarie nous anéantira », a déclaré M. Petro sur X. »J’exprime mon entière solidarité avec le président du Brésil », a insisté le dirigeant colombien. Dimanche, le président Lula a dénoncé l’entité sioniste et déclaré qu’elle commet un génocide des Palestiniens dans la bande de Ghaza.Le Brésil et la Colombie soutiennent la procédure judiciaire intentée par l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste devant la Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye pour violation de la Convention sur le génocide de 1948.L’agression sioniste contre les Palestiniens dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre dernier a fait au moins 29.195 martyrs, en grande majorité des femmes, des enfants et des vieillards, selon le ministère palestinien de la Santé.Les présidents Brésilien et Colombien ont par ailleurs comparé l’entité sioniste aux nazis.

Ghaza: la famine s’aggrave et menace la vie de centaines de milliers de Palestiniens

La famine s’aggrave dans la bande de Ghaza et menace la vie de centaines de milliers d’enfants et de femmes à cause de la guerre génocidaire menée par l’entité sioniste depuis le 7 octobre 2023, indiquent mardi le bureau des médias dans l’enclave palestinienne.Le bureau a déclaré dans un communiqué que « la famine s’aggrave de jour en jour dans les gouvernorats de la bande de Ghaza, où vivent environ 2,4 millions de personnes ».La source a expliqué que la famine « s’aggrave encore dans les gouvernorats de Ghaza et du nord de l’enclave, ce qui laisse présager une catastrophe humanitaire mondiale qui pourrait tuer plus de 700 000 citoyens palestiniens résidant encore dans ces deux gouvernorats ».Le bureau a souligné que « l’occupation a commencé à mettre en œuvre une politique qui a conduit à la famine depuis le début de la guerre génocidaire qu’elle mène contre les civils, les enfants et les femmes ». Et d’ajouter: « Nous exigeons la fin immédiate et urgente de la guerre génocidaire contre les civils, les enfants et les femmes. Nous exigeons également la levée du siège et l’entrée de 10 000 camions d’aide au cours des deux prochains jours et de manière urgente avant qu’une catastrophe humanitaire ne se produise ».Il a poursuivi : « La communauté internationale et l’occupation portent l’entière responsabilité de cette famine dont les événements se déroulent au vu et au su du monde entier ».  L’agression sioniste contre Ghaza a fait  29 195 martyrs et 69 170 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus de milliers de disparus sous les décombres, selon le dernier bilan publié mardi par les autorités palestiniennes. 

Les forces sionistes ouvrent le feu sur une foule attendant une aide alimentaire dans le nord

forces sionistes ont ouvert le feu, mardi,sur des foules de personnes attendant de l’aide humanitaire dans le nord de Ghaza, alors que des agences onusiennes ont évoqué un risque d' »explosion » du nombre d’enfants martyrs dans l’enclave dévastée par une agression génocidaire qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023, rapportent des médias. « Au moins un Palestinien a été tué et de nombreux autres blessés alors que des tirs ont visé le groupe, qui attendait que de la nourriture soit distribuée », selon des médias palestiniens. Selon des organisations humanitaires, ce n’est pas la première fois que l’armée sioniste cible des rassemblements de citoyens en attente d’une aide humanitaire et de secours.Le 25 janvier, les forces sionistes ont commis un massacre contre des Palestiniens qui attendaient de recevoir de l’aide au sud de la ville assiégée de Ghaza, faisant 20 martyrs et 150 blessés.Cela intervient au moment où plusieurs agences des Nations unies ont averti, lundi, que la pénurie alimentaire alarmante, la malnutrition généralisée et la propagation rapide des maladies sont des facteurs susceptibles de conduire à une « explosion » du nombre d’enfants martyrs dans la bande de Ghaza.La guerre génocidaire sioniste, qui est mardi à son 137e jour, a fait, selon un bilan toujours provisoire des autorités palestiniennes, 29.165 martyrs et 69 170 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et provoqué d’énormes destructions et une catastrophe humanitaire sans précédent.

Le gel des financements de l’UNRWA « porterait un coup dur » à ses activités à Ghaza et ailleurs

L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), a déclaré, mardi, que la suspensions des financements de l’agence « porterait un coup dur » à ses activités dans d’autres pays, ainsi que dans la bande de Ghaza, soumise à une guerre génocidaire sioniste depuis 137 jours. Le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a ajouté dans un message sur la plateforme « X »,  que « les conséquences de la suspension par certains pays de leur financement pour l’agence ne se limiteront pas seulement à l’impact négatif des capacités de l’organisation des Nations unies à répondre aux besoins de la bande de Ghaza ».Il a expliqué que cette mesure « porterait un coup dur » aux activités de l’UNRWA, qui profitent à des centaines de milliers d’élèves dans ses écoles affiliées, et à près de deux millions de Palestiniens qui bénéficient de son aide en Cisjordanie, à El Qods-Est, en Jordanie, en Syrie et au Liban. Il a conclu son message en disant : « Pour ces personnes, l’UNRWA est la seule bouée de sauvetage ».

L’entité sioniste a empêché plus de la moitié de l’aide prévue au nord de Ghaza ,annonce L’UNRWA

L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a annoncé que l’entité sioniste a empêché plus de la moitié de l’aide prévue cette année au nord de la bande de Ghaza, théâtre d’une guerre génocidaire depuis le 7 octobre 2023. Dans un message publié sur la plateforme « X », l’UNRWA a déclaré que depuis le début de cette année jusqu’à aujourd’hui, les autorités sionistes « ont empêché 51% des missions prévues par l’UNRWA et ses partenaires dans le domaine humanitaire pour fournir de l’aide et mener des évaluations dans les zones du nord de Ghaza ».L’agence onusienne a affirmé que l’insécurité alimentaire dans le nord de Ghaza a atteint un état « très critique ».Le 17 novembre 2023, l’UNRWA a annoncé que la population du nord de la bande de Ghaza était « au bord de la famine ».Depuis le 7 octobre dernier, l’armée sioniste mène une guerre dévastatrice dans la bande de Ghaza, faisant 29.313 martyrs et 69.333 blessés, des enfants et des femmes pour la plupart, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, selon les autorités palestiniennes et les Nations .

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