Le ministère palestinien des Affaires étrangères a indiqué mardi que «la solution à deux Etats est intimement liée à la reconnaissance de l’Etat de Palestine par les Etats-Unis et les pays de l’Union européenne (UE).
Dans un communiqué relayé par l’agence de presse Wafa, la diplomatie palestinienne a souligné que «la reconnaissance de l’Etat de Palestine par les Etats-Unis et les pays de l’UE est en mesure de contraindre l’entité sioniste à mettre fin à ses crimes génocidaires contre le peuple palestinien à Ghaza et en Cisjordanie occupée». Le ministère palestinien a salué, dans ce sillage,»l’intérêt international croissant pour la solution à deux Etats et sa mise en œuvre sur le terrain, comme une nécessité stratégique pour résoudre le conflit et assurer la sécurité et la stabilité du Moyen-Orient et du monde». Récemment, le SG de l’ONU, Antonio Guterres, a affirmé lors du sommet du Mouvement des non-alignés en Ouganda, que le droit du peuple palestinien à construire son propre Etat doit être reconnu par tous et que tout déni était «inacceptable».»Le refus d’accepter la solution à deux Etats, ainsi que le déni du droit à un Etat pour le peuple palestinien, sont inacceptables», avait martelé M. Guterres, indiquant que «cela prolongerait indéfiniment un conflit qui est devenu une menace majeure pour la paix et la sécurité mondiales.
Le Qatar souligne à Washington la nécessité de trouver une solution juste à la cause palestinienne
Le ministre qatari des Affaires étrangères, Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, a souligné, mercredi, auprès du conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, la nécessité de trouver une solution juste et durable à la cause palestinienne et d’acheminer les aides humanitaires vers la bande de Ghaza.«Au cours d’une réunion à Washington, les deux parties ont passé en revue les relations stratégiques bilatérales, les moyens de les renforcer et de les développer. Elles ont également discuté des derniers développements de la situation dans la bande de Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés», a indiqué un communiqué du ministère qatari des Affaires étrangères .Le ministère a souligné que la réunion a porté sur «la nécessité de trouver une solution juste et durable à la cause palestinienne et de la poursuite de l’entrée de l’aide humanitaire de manière durable dans la bande de Ghaza (…)».Depuis le 7 octobre 2023, l’armée d’occupation sioniste mène une agression dévastatrice dans la bande de Ghaza, qui a fait jusqu’à mardi 26 751 martyrs et 65 636 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, selon les autorités palestiniennes, et provoqué «d’énormes dégâts» et «une catastrophe humanitaire sans précédent», selon les Nations unies.
Le chef de la diplomatie britannique évoque la reconnaissance d’un Etat palestinien
Le gouvernement britannique a assuré mardi que sa position sur le processus de paix au Moyen-Orient n’avait pas changé, après que le ministre des Affaires étrangères David Cameron a évoqué une possible reconnaissance par Londres d’un Etat palestinien, ont rapporté mardi des médias.Lors d’une réception des ambassadeurs des pays arabes au Parlement britannique lundi, David Cameron a évoqué la nécessité de donner «au peuple palestinien un horizon politique». Il a affirmé que la reconnaissance d’un Etat palestinien contribuerait à faire d’une solution à deux Etats – rejetée par l’agresseurs sioniste – un «processus irréversible».«Nous devrions commencer à envisager à quoi ressemblerait un Etat palestinien, ce qu’il comprendrait, comment il fonctionnerait», a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères. «A cette occasion, nous examinerons avec nos alliés, la question de la reconnaissance d’un Etat palestinien, y compris aux Nations unies», «cela pourrait être l’une des choses qui contribuerait à rendre ce processus irréversible», a-t-il ajouté.L’ambassadeur palestinien au Royaume-Uni, Husam Zomlot, a salué un moment «important». Pour rappel, l’agression sioniste sur la bande de Ghaza a fait au mois 26.751 martyrs depuis le 7 octobre dernier.
Aucune organisation «ne peut remplacer» l’Unrwa, selon l’ONU
Aucune organisation ne peut «remplacer» l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), qui aide la population de la bande de Ghaza, a mis en garde mardi la coordinatrice humanitaire de l’ONU pour la Palestine, Sigrid Kaag. «Il n’y a en aucune manière d’organisation capable de remplacer ou se substituer à la capacité énorme, au tissu de l’Unrwa, et à leur connaissance de la population de Ghaza», a-t-elle indiqué à la presse au siège de l’ONU après une réunion à huis clos du Conseil de sécurité.Ces propos interviennent alors que des dizaines de Palestiniens se sont rassemblés mardi devant le siège de l’Unrwa à Beyrouth pour protester contre la décision prise par 12 pays de suspendre leur aide financière.Ces pays ont suspendu tout financement futur à l’Unrwa auprès de laquelle quelque 5,9 millions de Palestiniens sont enregistrés, après des accusations vendredi selon lesquelles des employés pourraient avoir un lien avec le mouvement de résistance Hamas.Une vingtaine d’ONG internationales se sont dites «révoltées» mardi par cette annonce alors que Ghaza vit une situation de «catastrophe humanitaire».Les pays qui ont suspendu leur financement à l’agence sont les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, l’Italie, la Grande-Bretagne, la Finlande, l’Allemagne, les Pays-Bas, la France, la Suisse, le Japon et l’Autriche.
Plusieurs martyrs dans des bombardements sionistes à Deir Al Balah et Khan Younes
Au moins 11 Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés mardi soir à la suite du bombardement par l’entité sioniste d’une maison à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Ghaza, a indiqué mercredi l’agence Wafa.L’occupant sioniste a également bombardé, ajoute Wafa, une maison dans le camp de Bureij, au centre de la bande de Ghaza, faisant un certain nombre de blessés, qui ont été transférés à l’hôpital de Shuhadaa d’Al-Aqsa.Trois autres palestiniens ont été blessés lorsque les forces d’occupation sionistes ont tiré sur un groupe de citoyens à l’est du camp d’Al-Bureij.L’aviation de l’occupation a par ailleurs lancé des raids aériens sur le camp de Nuseirat, au centre de la bande de Ghaza, sur la zone nord de la ville de Beit Lahia au nord de la bande de Ghaza et sur la zone orientale de Khan Younes, au nord de la bande de Ghaza et au sud de la bande de Ghaza, explique Wafa, selon laquelle les forces d’occupation sionistes ont tiré des obus au hasard sur des maisons dans la région d’Al-Sina’a, à l’ouest de la ville de Ghaza.Citant des sources locales, l’agence Wafa ajoute que les corps de dizaines de martyrs ont été dispersés dans les rues à l’ouest et au sud-ouest de la ville de Ghaza, à la suite des bombardements et des tirs continus des chars et des drones de l’occupation sioniste.Un enfant est tombé en martyr par les balles de l’occupation, près de l’hôpital Al-Shifa, à l’ouest de la ville de Ghaza.Plus tôt dans la soirée de mardi, des véhicules de l’occupation sioniste ont pris d’assaut la cour de l’hôpital Al-Amal à Khan Younes, selon la Société du Croissant-Rouge palestinien selon laquelle la cour du bâtiment a été investie ainsi que celle de l’hôpital Al-Amal sous la menace des armes, exigeant que les personnes déplacées évacuent le bâtiment, mettant en danger la santé des malades et des blessés.Les forces d’occupation sionistes ont par ailleurs ciblé par des tirs les environs de l’hôpital, causant le martyr d’une femme et blessant neuf autres personnes déplacées.L’occupation sioniste, ajoute encore Wafa, a également bombardé une maison près du complexe médical Nasser à Khan Younes, faisant un certain nombre de martyrs et de blessés.Une Palestinienne est par ailleurs tombée en martyre et d’autres ont été blessées, lors d’un raid de l’aviation sioniste qui a visé une maison à proximité de l’école Sheikh Jaber, dans le camp de Khan Younes.Les forces d’occupation sionistes ont poursuivi mardi leur agression contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre dernier, faisant 26.751 martyrs, dont une majorité de femmes et d’enfants, et 65.636 blessés, alors que plus de 8.000 Palestiniens sont toujours portés disparus.