Le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a réaffirmé samedi que le mouvement de résistance palestinien « n’acceptera rien de moins qu’une cessation complète de l’agression » contre la bande de Ghaza et le retrait des forces d’occupation sionistes de l’enclave palestinienne.
M. Haniyeh a déclaré dans un communiqué: « La résistance n’acceptera rien de moins qu’une cessation complète de l’agression » lancée par l’armée sioniste depuis le 7 octobre 2023 contre Ghaza. Il a également souligné que l’accord, dans le cadre des négociations sur un cessez-le-feu à Ghaza, devait inclure « le retour des personnes déplacées dans leurs foyers, en particulier dans le nord de la bande de Ghaza ».Il a ajouté que le mouvement exige aussi « la fin de la politique de famine et un engagement en faveur de la reconstruction » et souligné qu’il fallait « parvenir à un accord d’échange de prisonniers grâce auquel les prisonniers palestiniens seraient libérés, en particulier les plus âgés et ceux condamnés à de lourdes peines ». »Cette exigence est l’un des objectifs de ces négociations et ne peut être ignorée », a insisté M. Haniyeh. Il a conclu en soulignant que le Hamas « traite les négociations en cours dans un esprit positif et hautement responsable, et travaille avec tous les moyens disponibles pour mettre fin au bain de sang ». Cependant, a-t-il déploré, l’occupant sioniste « continue de manœuvrer et de tergiverser ». Le bilan de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi samedi à 28.858 martyrs et 68.677 blessés, en majorité des femmes et des enfants, selon des sources palestiniennes.
La diplomatie palestinienne appelle à traduire la sympathie internationale en mécanismes d’action
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a appelé à traduire les positions et déclarations internationales en faveur de la cause palestinienne en mécanismes d’action internationaux à même de contraindre l’entité sioniste à stopper sa machine génocidaire contre les civils palestiniens dans la bande de Ghaza et Rafah.Dans un communiqué relayé par l’agence de presse Wafa, la diplomatie palestinienne a, en outre, « fustigé l’indifférence de certains Etats occidentaux quant aux conditions de vie catastrophiques qu’endurent le peuple palestinien depuis maintenant 134 jours, particulièrement à Rafah, où près d’un million et demi de réfugiés palestiniens sont exposés désormais à toutes les privations ». Dans le même contexte, le ministère palestinien a fait observer que l’échec de la communauté internationale ne se limite pas désormais à l’incapacité de mettre fin à l’agression militaire sioniste et faire respecter les décisions du Conseil de sécurité et de la Cour internationale de justice(CIJ), mais aussi à l’impuissance d’assurer l’entrée de l’aide humanitaire aux Palestiniens et de protéger des hôpitaux, notant que « le silence de la communauté internationale est inexplicable ».Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi samedi à 28.858 martyrs et 68.677 blessés depuis le 7 octobre dernier, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.
Josep Borrell de l’UE appelle l’entité sioniste à « éviter » une opération militaire à Rafah
Le Haut représentant de l’Union européenne, Josep Borrell, a appelé l’entité sioniste à « ne mener aucune opération militaire à Rafah » dans le sud de la bande de Ghaza et mis en garde qu’une telle offensive aggraverait la situation humanitaire déjà catastrophique dans le territoire palestinien, a rapporté l’agence de presse Wafa.Borrell a déclaré samedi dans sur X que cette éventuelle attaque à Rafah « aggraverait la situation humanitaire catastrophique », appelant à « la protection de tous les civils, conformément au droit humanitaire international ».Le chef de la diplomatie européenne avait déjà mis en garde la semaine passée contre une éventuelle offensive de l’armée d’occupation sioniste à Rafah. »Je fais écho à l’avertissement lancé par plusieurs Etats membres de l’UE selon lequel une offensive » de l’armée d’occupation sioniste sur Rafah « entraînerait une catastrophe humanitaire indescriptible », avait déclaré Josep Borrell dans un message sur les réseaux sociaux. Les autorités palestiniennes, de nombreux pays, des organisations internationales et régionales et des ONG, ont mis en garde contre les conséquences désastreuses de l’éventuelle expansion du génocide sioniste à Rafah.Rafah, dernier refuge des déplacés dans l’enclave palestinienne assiégée, abrite plus de 1.400.000 Palestiniens, dont 1.300.000 personnes déplacées en provenance d’autres gouvernorats, selon les autorités palestiniennes.Depuis le 7 octobre 2023, l’armée d’occupation mène une agression sans répit dans la bande de Ghaza qui a fait près de 29.000 martyrs parmi les Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, et blessé plus de 68.000 autres.L’agression sioniste a provoqué également des destructions massives et une catastrophe humanitaire sans précédent à Ghaza, selon l’ONU.
La CIJ exhorte l’entité Sioniste à appliquer « immédiatement » ses mesures provisoires à Rafah et à Ghaza
La Cour internationale de justice (CIJ) a exhorté l’entité Sioniste vendredi, à appliquer immédiatement et efficacement les mesures provisoires qu’elle a ordonnées le mois dernier pour prévenir un génocide à Ghaza, ont rapporté samedi des médias citant un communiqué de la CIJ. »La Cour note que les développements les plus récents dans la bande de Ghaza, et à Rafah en particulier, aggraveraient de façon exponentielle ce qui est déjà un cauchemar humanitaire avec des conséquences régionales incalculables, comme l’a déclaré le secrétaire général des Nations unies », a indiqué le communiqué de presse de la CIJ, en réponse à une demande de mesures supplémentaires formulée par l’Afrique du Sud. La Cour a déclaré que la « situation périlleuse » à Ghaza et à Rafah, ville à l’extrême sud de l’enclave palestinienne, « exige l’application immédiate et effective des mesures provisoires indiquées par la Cour dans son ordonnance du 26 janvier 2024″Toutefois, la CIJ a ajouté que cela « ne nécessite pas l’indication de mesures provisoires additionnelles ». « La Cour souligne que l’entité sioniste demeure tenu de respecter pleinement ses obligations en vertu de la Convention sur le génocide et dudit décret, notamment en garantissant la sûreté et la sécurité des Palestiniens dans la bande de Ghaza », a déclaré l’organe judiciaire principal de l’ONU.Pretoria a porté l’affaire du génocide contre l’entité sioniste devant la CIJ fin décembre et lui a demandé d’accorder des mesures d’urgence pour mettre fin à l’effusion de sang à Ghaza, où plus de 28 8 58 Palestiniens sont tombés en martyrs depuis le 7 octobre 2023.L’Afrique du Sud a salué vendredi la décision de la CIJ. « La Cour a confirmé notre point de vue selon lequel la situation périlleuse exige l’application immédiate et effective des mesures provisoires indiquées par la Cour dans son ordonnance du 26 janvier 2024 qui sont applicables à l’ensemble de la bande de Ghaza, y compris à Rafah », a écrit le porte-parole du Département des relations internationales et de la coopération, Clayson Monyela.Dans un premier verdict rendu le 26 janvier dans l’affaire opposant l’Afrique du Sud à l’entité sioniste pour « génocide » à Ghaza, la CIJ a ordonné l’occupant sioniste de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide contre les Palestiniens.
Ghaza: des dizaines de martyrs et de blessés au 133e jour de l’agression sioniste
Des dizaines de Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés vendredi dans de nouveaux bombardements sionistes contre la bande de Ghaza, théâtre d’agressions barbares depuis 133 jours, a rapporté l’agence de presse Wafa. Onze Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés lors de raids lancés par des avions de l’occupation contre deux maisons au centre et au sud de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, précise Wafa.Les forces de l’occupant sioniste poursuivent également leur siège du complexe médical Nasser à Khan Younes, au sud de la bande de Ghaza et les tireurs d’élite sionistes ciblent quiconque se déplace dans le complexe et ses environs, ajoute la même source.Par ailleurs, trois patients privés d’oxygène suite à une panne de courant dans l’enceinte de l’hôpital sont tombés en martyrs dans la salle de soin intensifs, tandis que des sources médicales ont annoncé que deux femmes ont accouché « dans des conditions désastreuses et inhumaines, marquées par l’absence d’eau, d’électricité, de nourriture et de chauffage, au complexe médical Nasser.Les mêmes sources ont indiqué que la quasi-épuisement des réserves de carburant et le siège imposé au complexe médical Nasser menacent la vie des patients et des bébés prématurés.Elles ont notamment tenu l’entité sioniste pour responsable de la vie des patients et des équipes médicales, et ont appelé toutes les institutions internationales à intervenir rapidement pour sauver les patients et les équipes médicales du complexe.L’aviation de l’occupant sioniste a, en outre, lancé des raids au sud-est de Khan Younes, tandis que et l’artillerie de l’occupation a bombardé l’est de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Ghaza. Toujours au nord de la bande de Ghaza, plusieurs Palestiniens sont tombés en martyrs, dont une femme et son bébé, et d’autres ont été blessés lors de raids lancés par des avions de l’occupation contre deux maisons, dans la rue Al-Sika, à l’est de Jabalia. Plusieurs enfants sont également tombés en martyrs à l’hôpital Kamal Adwan de Beit Lahia, au nord de la bande de Ghaza, à cause de la sécheresse et de la malnutrition due au manque de nourriture et à la propagation de maladies et d’épidémies.Jeudi, au moins trois Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés, après qu’un véhicule et un groupe de citoyens ont été pris pour cibles dans la ville de Ghaza . Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi jeudi à 28.663 martyrs et 68.395 blessés depuis le 7 octobre dernier, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.
Ghaza: hausse du nombre de décès de patients dus au manque d’oxygène à l’hôpital Nasser
Les autorités sanitaires dans la bande de Ghaza ont annoncé vendredi une augmentation des décès de patients dus à une panne de courant et un manque d’oxygène au complexe médical Nasser de la ville de Khan Younés (sud) suite à l’assaut de l’armée sioniste. Le ministère de la santé à Ghaza a déclaré dans un communiqué: « Un cinquième patient est décédé en soins intensifs à la suite de la panne de courant et de l’arrêt de l’oxygène dans le complexe médical Nasser ».Plus tôt vendredi, le ministère a annoncé le décès de 4 patients en réanimation suite à l’arrêt de l’oxygène suite à une coupure de courant. Le département a également exprimé sa crainte que d’autres patients en soins intensifs ne meurent à tout moment en raison de la pénurie d’oxygène.Il a rapporté que « deux femmes ont accouché dans des conditions désastreuses et inhumaines, sans électricité, sans eau, sans nourriture ni chauffage, dans le complexe Nasser ». Le ministère a appelé toutes les institutions internationales à « intervenir rapidement pour sauver les patients et le personnel du complexe médical Nasser avant qu’il ne soit trop tard ». Il a été rapporté que les forces d’occupation sionistes ont pris d’assaut le bâtiment administratif du complexe Nasser vendredi matin.Jeudi, les forces sionistes ont pris d’assaut le complexe Nasser, le plus grand et le plus important du sud de la bande de Ghaza, après avoir forcé des milliers de personnes déplacées à le quitter, selon des sources officielles palestiniennes.Jeudi, le ministère de la Santé de Ghaza a averti que « le complexe médical Nasser était confronté à une situation catastrophique, suite à sa transformation en caserne militaire ».Par ailleurs, dans un communiqué publié jeudi, le bureau des médias à Ghaza a déclaré que « la prise d’assaut par l’armée d’occupation du complexe médical Nasser avec des chars, des drones et des soldats lourdement armés et ses tirs sur le personnel médical et les personnes déplacées à l’intérieur (…) constituent un crime de guerre clair et complet et contraire au droit international, tous les droits fondamentaux et traités internationaux ».L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également annoncé jeudi soir avoir perdu le contact avec le personnel hospitalier de l’établissement.
Agression sioniste contre Ghaza: le nombre de journalistes martyrs s’élève à 130
Les autorités palestiniennes à Ghaza ont annoncé, vendredi, la mort en martyrs de quatre journalistes palestiniens à la suite de bombardements sionistes sur diverses cibles dans la bande assiégée, portant le bilan des journalistes tués à 130 depuis le 7 octobre dernier.Le bureau des médias à Ghaza a déclaré dans un communiqué : « Le nombre de journalistes martyrs s’est élevé à 130 journalistes, hommes et femmes, depuis le début de la guerre génocidaire dans la bande de Ghaza, après la mort de quatre journalistes lors de raids (sionistes) distincts dans toute la bande de Ghaza ».Il s’agit selon la même source, de Zaid Abu Zayed, directeur de la Radio Saint Coran, Yasser Mamdouh, journaliste à l’agence locale Kanaan Media, et Muhammad Raslan Shaniora et Mahmoud Mushtaha, journalistes à l’agence Sahel Media.Les médias palestiniens et internationaux ont averti à plusieurs reprises que l’armée d’occupation cible les équipes des médias et ont appelé à leur protection.Depuis le 7 octobre 2023, l’entité sioniste mène une agression dévastatrice dans la bande de Ghaza qui a fait, jusqu’à vendredi, 28 775 martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, selon les autorités palestiniennes et les Nations unies.
Cisjordanie occupée: des propriétés palestiniennes incendiées par des colons sionistes
Des colons sionistes ont incendié, vendredi, des propriétés palestiniennes dans le village de Kisan, à l’est de la ville de Beitlahm, dans le sud de la Cisjordanie occupée, rapportent des médias. »Les colons ont mis le feu à une maison, un véhicule et à une bergerie, causant d’importants dégâts aux propriétés », a déclaré le maire du village, Mousa Ubayyat cité par des médias.Mousa Ubayyat a expliqué que le village était confronté à une escalade des attaques des colons depuis le déclenchement de l’agression génocidaire sioniste en cours à Ghaza.Les tensions sont vives en Cisjordanie depuis que l’armée sioniste a lancé une agression militaire meurtrière contre la bande de Ghaza.Selon le ministère de la Santé palestinien, au moins 394 Palestiniens sont morts en martyrs et 4 400 autres blessés par les tirs de l’armée sioniste en Cisjordanie occupée, depuis le 7 octobre.L’agression sioniste en cours dans la bande de Ghaza a fait, jusqu’à vendredi, 28 775 martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, selon les autorités palestiniennes et les Nations unies.
L’Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande appellent à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Ghaza
L’Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande ont appelé jeudi à un cessez-le-feu humanitaire immédiat dans la bande de Ghaza. Dans une déclaration conjointe, les Premiers ministres de ces trois pays se disent « gravement préoccupés » par les signes d’une offensive terrestre de l’entité sioniste contre la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de l’enclave. Selon eux, une telle opération militaire à Rafah serait catastrophique, car environ 1,5 million de Palestiniens s’y sont réfugiés. « La situation humanitaire à Ghaza est déjà grave et l’impact de l’expansion des opérations militaires sur les civils palestiniens serait dévastateur », lit-on dans la déclaration conjointe des trois Premiers ministres qui appellent à ne pas s’engager dans la voie de l’offensive terrestre, car « les civils n’ont nulle part où se réfugier ». »Il est urgent de parvenir à un cessez-le-feu humanitaire immédiat », indique le communiqué, soulignant qu’un cessez-le-feu durable était nécessaire pour trouver le chemin d’une paix durable entre l’entité sioniste et la Palestine.