Palestine: Al-Maliki appelle le CICR à intervenir au sujet des personnes enlevées par l’occupant sioniste

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Le ministre palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés, Riyad Al-Maliki, a appelé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à intervenir pour révéler le sort des détenus et personnes kidnappées par les forces de l’occupation sioniste en Cisjordanie occupée et dans la bande de Ghaza.

Cet appel a été lancé lors de sa rencontre avec la présidente du CICR, Mirjana Spolijaric, en marge de sa participation aux travaux du Conseil des droits de l’Homme, lors de sa 55e session, qui se tient actuellement à Genève, selon l’agence de presse Wafa. Al-Maliki a informé Spolijaric des souffrances du peuple palestinien, de l’agression génocidaire menée par l’occupation sioniste à Ghaza et de ses attaques systématiques contre tous les aspects de la vie palestinienne, de la destruction des institutions de santé, des infrastructures d’eau et de tous les équipements médicaux, en plus de l’attaque contre l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).Il a également évoqué les crimes commis par l’entité sioniste en Cisjordanie, notamment à El-Qods occupée, les prises d’assaut de villes et de villages palestiniens, le terrorisme des colons soutenus par l’armée d’occupation et les projets (sionistes) visant à intensifier les agressions dans la région pendant le mois sacré de ramadhan. Dans ce contexte, Al-Maliki a appelé la Croix-Rouge internationale à «documenter» toutes ces souffrances auxquelles fait face le peuple palestinien, étant donné qu’elle est une organisation travaillant sur le terrain en Palestine. Il a également informé la présidente de la Croix-Rouge des efforts internationaux et arabes visant à mettre fin à l’agression sioniste en cours à Ghaza, à garantir l’entrée immédiate de l’aide et à empêcher les déplacements forcés.Pour sa part, Mme Spolijaric a déclaré que la Croix-Rouge «suit toutes ces questions» et «travaille avec les parties concernées» pour mettre en œuvre son mandat de protection des personnes, sur la base du droit international. Elle a aussi précisé que le CICR travaille également avec les pays pour faire état de la situation dans les territoires palestiniens occupés et en vue de discuter de «la nécessité d’œuvrer en faveur d’un cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne assiégée».

Conseil de sécurité: Riyad Mansour met en garde contre l’aggravation de la famine à Ghaza

L’observateur permanent de la Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a déclaré mardi devant le Conseil de sécurité que Ghaza connaissait actuellement une famine s’aggravant chaque jour en raison de l’»agression criminelle» continue menée par l’occupant sioniste depuis près de cinq mois contre l’enclave palestinienne.»Nous devons nous arrêter un instant et réfléchir à ce que cela signifie vraiment», a déclaré M. Mansour lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la protection des civils dans les conflits armés. «A ce que cela signifie de chercher de la nourriture dans les décombres, le sable et les ordures, et de manger de la nourriture pour animaux ou de la nourriture ravagée par les rats,» a-t-il déploré. M. Mansour a accusé l’occupant sioniste d’être «l’architecte de cette catastrophe humaine et humanitaire», intentionnellement conçue pour punir collectivement les 2,3 millions de Palestiniens vivant à Ghaza.Il a, par ailleurs, exprimé sa consternation face à l’inaction de la communauté internationale, déclarant que le fait que «cette famine catastrophique et ce génocide aient été autorisés à se produire et à se poursuivre aussi longtemps, nous fait honte à tous et non moins à ce Conseil de sécurité». Dans ce contexte, le diplomate palestinien a appelé le Conseil de sécurité à «assumer ses responsabilités face à la crise», et souligné trois actions urgentes nécessaires pour remédier à cette situation désastreuse: un cessez-le-feu immédiat pour mettre fin à l’agression, la distribution rapide et sans restriction de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza et la mise en œuvre de mesures de responsabilisation pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés par l’occupation

Le vice-premier ministre palestinien discute avec Lazarini des efforts de l’UNRWA pour fournir l’aide humanitaire

Le vice-premier ministre palestinien, Ziad Abou Amr, a discuté mercredi avec le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazarini, du rôle de l’agence et de ses efforts pour fournir une aide humanitaire aux Palestiniens de la bande de Ghaza, en proie à une agression sioniste barbare.Au cours de la réunion qui s’est tenue dans son bureau à Ramallah, M. Abou Amr s’est enquis des efforts de l’UNRWA pour fournir de l’aide humanitaire et des abris à la population déplacée par l’agression sioniste en cours dans la bande de Ghaza. Le responsable palestinien a affirmé que le gouvernement de l’occupation «est responsable des meurtres, des déplacements, des démolitions et des destructions des infrastructures dans la bande de Ghaza», et appelé à «une intervention internationale immédiate pour faire pression sur l’entité sioniste pour faire entrer des aides et les besoins essentielles pour les habitants». Il a souligné «l’importance du rôle de l’UNRWA», rejetant «les campagnes visant à dénigrer et à liquider cette agence», et que le rôle de l’agence «ne prendra fin qu’avec la fin du problème des réfugiés palestiniens» qui ont été abandonnés. La partie palestinienne est «tout à fait prête à coopérer et à coordonner avec l’Agence de secours et d’autres parties internationales, pour permettre aux citoyens de rester dans leur patrie et se dresser contre toutes les pressions sionistes visant à les déplacer hors du pays». Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent, faisant 29.954 martyrs et 70.325 blessés.

Ghaza: plusieurs martyrs et blessés au 145e jour de l’agression sioniste

Plusieurs Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés mercredi, dans de nouveaux bombardements de l’armée d’occupation sioniste contre diverses zones de la bande de Ghaza, au 145e jour de l’agression sur l’enclave palestinienne, a rapporté l’agence de presse palestinienne (Wafa). Les raids sionistes se sont concentrés sur la ville de Ghaza et les gouvernorats de Rafah et Khan Younes, tandis que l’artillerie sioniste poursuivait ses bombardements contre les zones résidentielles, précise Wafa.Par ailleurs, les forces d’occupation ont visé plusieurs habitations à l’ouest de Khan Younes, au sud de la bande de Ghaza, au moment où d’autres bombardements et des tirs d’artillerie ont ciblé diverses zones de l’enclave palestinienne, en particulier la région est, tandis que l’armée sioniste a également bombardé une zone résidentielle dans le quartier d’Al-Amal, ajoute la même source.Au sud-est de la ville de Ghaza, le quartier d’Al-Zaytoun a été le théâtre de bombardements d’artillerie et d’affrontements armés, souligne Wafa.De son côté, le Croissant-Rouge palestinien a indiqué que ses équipes ont transporté mardi, 34 blessés suite à des bombardements sionistes ayant visé deux maisons dans la ville de Deir al-Balah, au centre de la bande de Ghaza.Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi mardi à 29.878 martyrs et 70.215 blessés depuis le 7 octobre dernier, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.

Cisjordanie occupée : l’armée sioniste prend d’assaut Qalqilya et attaque des immeubles résidentiels

Des immeubles résidentiels ont été pris d’assaut par les forces de l’armée sioniste dans la ville de Qalqilya, dans le nord de la Cisjordanie occupée, rapportent mercredi des médias locaux. Selon des médias, «les forces de l’armée sioniste ont pris d’assaut la ville de Qalqilya dans plusieurs directions, déployé leurs tireurs d’élite dans plusieurs bâtiments et imposé un siège à plusieurs quartiers». Les sources ont rapporté qu’au moins un Palestinien a été arrêté lors de l’incursion, qui s’est poursuivie jusqu’à 06h45.A son tour, la direction de l’éducation de la ville palestinienne a annoncé que les heures de classe seraient suspendues et passeraient à un système d’enseignement à distance en raison de l’attaque sioniste.Mercredi à l’aube, les forces de l’armée d’occupation ont pris d’assaut la ville de Jénine et son camp dans le nord de la Cisjordanie faisant un blessé, en plus de la destruction du camp, des infrastructures et des biens appartenant à des Palestiniens, selon des témoins cités par des médias.Depuis le 7 octobre, l’armée sioniste a intensifié les raids et les arrestations dans les villes et villages de Cisjordanie. Ces attaques se poursuivent dans le sillage d’une guerre dévastatrice que l’armée sioniste a déclenchée ce jour-là à Ghaza, faisant des dizaines de milliers de martyrs et de blessés.

120 patients évacués de l’hôpital Nasser de Khan Younès

Au moins 120 patients ont dû être évacués du complexe médical Nasser de la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Ghaza, a rapporté l’agence de presse palestinienne (Wafa) mardi citant l’autorité sanitaire de l’enclave. «Nous devons évacuer plus de 120 patients du complexe médical Nasser vers d’autres hôpitaux pour qu’ils reçoivent des soins médicaux», a déclaré l’autorité sanitaire, évoquant la fermeture de divers équipements médicaux en raison des frappes sionistes. L’hôpital Nasser, deuxième plus grand hôpital de la bande de Ghaza, a cessé de fonctionner après une opération militaire sioniste le 14 février, selon la même source.

Deux nourrissons tombent en martyrs à cause de la déshydratation et de la malnutrition

Le ministère palestinien de la Santé a annoncé, mardi, que deux nourrissons sont tombés en martyrs des suites de déshydratation et de malnutrition dans le nord de l’enclave.Le ministère a déclaré, dans un communiqué, que «deux nourrissons sont tombés en martyrs des suites de déshydratation et de malnutrition à l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord de la bande de Ghaza».La même source a affirmé que la déshydratation et la malnutrition «menacent la vie de milliers d’enfants et de femmes enceintes dans la bande de Ghaza».Le ministère a appelé les institutions internationales à «mener une enquête médicale complète dans les refuges, à surveiller et traiter ceux qui souffrent de déshydratation et de malnutrition, et à prévenir une catastrophe humanitaire».Il a souligné que «les institutions de l’ONU ont la responsabilité morale et fonctionnelle de protéger les enfants et les femmes, et de fournir tous les moyens de survie face à la famine qui frappe la bande de Ghaza».Le ministère a appelé la communauté internationale à «mettre fin aux crimes de génocide commis par l’occupation sioniste dans la bande de Ghaza». Le 19 février, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a averti que la forte augmentation de la malnutrition chez les enfants et les femmes enceintes et allaitantes dans la bande de Ghaza constituait une «menace sérieuse» pour leur santé, en particulier avec l’agression sioniste barbare qui se poursuit. Ted Chaiban, directeur exécutif adjoint de l’UNICEF, a déclaré que Ghaza était sur le point de connaître une «explosion du nombre de décès d’enfants», qui «doublerait le niveau déjà insupportable de mortalité infantile».Il a rappelé que l’UNICEF avait prévenu que le secteur était «au bord d’une crise nutritionnelle».Le 17 novembre, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a annoncé que les habitants du nord de la bande de Ghaza sont «au bord de la famine et n’ont nulle part où aller» à cause de l’agression sioniste qui fait rage.Depuis le 7 octobre 2023, l’entité sioniste mène une agression dévastatrice dans la bande de Ghaza, qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures et des dizaines de milliers de martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources palestiniennes et onusiennes.

Vingt Palestiniens arrêtés par les forces d’occupation sionistes en Cisjordanie

Les forces d’occupation sionistes ont arrêté, mercredi, 20 Palestiniens et convoqué plusieurs autres, dans la localité de Yatta relevant du gouvernorat d’El Khalil, au sud de la Cisjordanie occupée, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa. L’armée sioniste a procédé aux arrestations après avoir fouillé et perquisitionné leurs maisons, précise Wafa, qui a également indiqué que les services de renseignement sionistes ont remis des convocations à 5 autres Palestiniens. Les forces d’occupation ont également installé plusieurs points de contrôle militaires aux entrées d’El Khalil et ont fermé un certain nombre de routes principales et secondaires avec des portes en fer, des cubes de ciment et des monticules de terre, ajoute la même source. Depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée, le 7 octobre dernier, le bilan des détenus palestiniens s’est élevé à plus de 7.210, selon la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club du prisonnier palestinien. Cisjordanie occupée: plus de 7300 Palestiniens arrêtés par l’occupant sioniste depuis le 7 octobre. La Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club du prisonnier palestinien ont annoncé mercredi, que le bilan des Palestiniens arrêtés par les forces d’occupation, depuis le début des agressions sionistes contre Ghaza le 7 octobre 2023, s’est élevé à plus de 7.300 détenus, après l’arrestation de 35 Palestiniens en Cisjordanie occupée durant les dernières 24 heures. Dans un communiqué de presse, ces mêmes sources ont expliqué que «le nombre total des arrestations après le 7 octobre s’est élevé à environ 7.305», ajoutant que ce chiffre inclut ceux dont la détention a été maintenue et ceux qui ont été libérés après leur interpellation.Selon le communiqué, l’armée d’occupation sioniste a arrêté «depuis la matinée d’hier (mardi) et la matinée d’aujourd’hui (mercredi) au moins 35 citoyens en Cisjordanie occupée, dont des anciens prisonniers». Selon la Commission et le Club, les arrestations sont réparties entre les gouvernorats de Ramallah, El-Qods, El-Khalil, Jénine et Beit-Lehm. Dans ce même contexte, les organisations palestiniennes ont dénoncé «des abus, des passages à tabac et des menaces à l’encontre des détenus et leurs familles, ainsi que des actes de saccage perpétrés dans les maisons de Palestiniens et la confiscation d’argent et de véhicules».Depuis le 7 octobre 2023, l’entité sioniste mène une agression génocidaire contre la bande de Ghaza, faisant des dizaines de milliers de martyrs, de blessés et de disparus, dont la plupart sont des femmes et des enfants, selon des données officielles palestiniennes et onusiennes.

La Russie appelle à imposer des sanctions contre l’entité sioniste

Le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vassili Nebenzia, a affirmé, mardi devant le Conseil de sécurité, que «le moment (était) venu» pour imposer des sanctions contre l’entité sioniste, soulignant la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu urgent afin d’éviter la famine dans la bande de Ghaza, en proie à des agressions génocidaires pour le 145e jour consécutif, faisant près de 30.000 martyrs palestiniens. S’exprimant lors d’une réunion sur «La protection des civils dans les conflits armés : la sécurité alimentaire dans la bande de Ghaza», M. Nebenzia a rappelé que le Conseil de sécurité de l’ONU «a le pouvoir d’activer le régime de sanctions lorsque l’aide humanitaire est bloquée». «Je pense que le moment est venu», a-t-il déclaré, soulignant que les informations contenues dans le rapport soumis par le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), aux membres du Conseil de sécurité sur la situation à Ghaza, ont «gelé le sang dans les veines».M. Vassili a affirmé que l’aide humanitaire ne pouvait être acheminée à Ghaza en raison des obstacles de l’occupation sioniste, précisant que l’aide qui a été autorisée à entrer n’a pu arriver qu’au sud de l’enclave.A cet effet, le diplomate russe a souligné la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu «urgent», afin d’éviter la famine à Ghaza et de veiller à ce que l’entité sioniste respecte le droit humanitaire international.Dans ce sillage, l’ONU s’est alarmée mardi d’une «famine généralisée presque inévitable» dans la bande de Ghaza, particulièrement dans le nord du territoire palestinien assiégé où, sans accès humanitaire et avec un système agricole dévasté, elle est «imminente».»Si rien n’est fait, nous craignons qu’une famine généralisée à Ghaza soit presque inévitable», a averti Ramesh Rajasingham, au nom du chef de l’OCHA.Mi-novembre dernier, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) avait annoncé que les Palestiniens au nord de la bande de Ghaza, étaient «au bord de la famine, sans aucun endroit où aller», en raison de l’agression sioniste toujours en cours. Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent, faisant 29.954 martyrs et 70.325 blessés.

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