Le rôle de l’Algérie et ses efforts en faveur des questions de la paix et de la sécurité en Afrique ont été fortement salués hier à Oran, à la clôture du 4e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, de même que son engagement pour les causes de libération dans le continent africain.
Ce rôle a été qualifié d’«historique» et digne de la reconnaissance internationale, a affirmé le directeur de l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR), Evariste Karambizi. «La contribution de l’Algérie à la réalisation de la paix et de la sécurité, ainsi qu’aux causes de libération est historique et connue de tous, aussi bien avant qu’après le mouvement de libération dans le continent», a précisé le directeur de UNITAR, connu également sous le nom Programme de l’ONU pour la formation et le maintien de la paix. «Aussi, nous ne pouvons que reconnaître le rôle de l’Algérie dans le renforcement de la paix et de la sécurité dans le continent», a insisté Karambizi qui a salué les efforts de l’Algérie, représentée par son gouvernement, notamment le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, dans l’institution de ce séminaire qui à pour objectif la coordination des efforts pour promouvoir la paix et la sécurité en Afrique. Evariste Karambizi prend part aux travaux du séminaire d’Oran sur la paix et la sécurité en Afrique, en tant que représentant de l’Institut UNITAR, crée en 1963, pour consolider l’efficacité de l’ONU dans la réalisation de ces objectifs. Une série de recommandations a été adoptée lundi à Oran, par les participants au troisième et dernier jour des travaux. Ces recommandations portent en particulier sur plusieurs thématiques comme la question de «Faire taire les armes d’ici 2020», le partenariat entre le Conseil de la paix et de la sécurité de l’UA et le Conseil de sécurité des Nations unies, le financement des opérations de soutien à la paix et la lutte antiterrorisme. Au cours de l’ultime journée de ce séminaire, les participants sont convenus, selon un rapport, sur la nécessite pour le Conseil de la paix et de la sécurité de l’UA d’accélérer l’élaboration d’une feuille de route sur les mesures pratiques pour faire taire les armes en Afrique à l’horizon 2020.
Les participants ont également souligné, dans ce même volet, la nécessité d’accélérer l’opérationnalisation de la Force Africaine en Attente. Concernant le partenariat entre le Conseil de la paix et de la sécurité de l’UA et le Conseil de sécurité de l’ONU, ils ont plaidé pour la nécessité d’entreprendre des missions de paix hybrides sur la base des succès de la Mission africaine/Nations unies au Darfour (MINUAD), ainsi que la nécessite d’un suivi efficace de la mise en oeuvre des conclusions conjointes de l’interaction des deux Conseils. Pour les opérations de financement des opérations de soutien à la paix sous conduite de l’UA autorisées par le Conseil de sécurité de l’ONU, les participants ont convenu de la nécessite d’assurer un financement prévisible et durable des opérations de soutien à la paix sous conduite de l’UA, afin de renforcer davantage le partenariats UA-ONU. Les travaux de cette dernière journée de ce séminaire ont été marqués par l’examen de la coordination entre les parties du mécanisme africain, le Conseil de la paix et de la sécurité en Afrique, selon le bilan de l’année 2016.