Le Secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbas a critiqué, mardi à Alger, certains partis de l’opposition qui appellent à « la transition démocratique » en Algérie.
Répondant à certains partis de l’opposition qui appellent à « la transition démocratique » en Algérie lors d’une conférence de presse animée au siège du parti en marge de sa rencontre avec les élus locaux et cadres du parti à Alger, M. Ould Abbas, qui a indiqué que l’Algérie « vit en démocratie, a un président élu par le peuple et des institutions constitutionnelles », affirmant que « la liberté d’expression y est garantie ». « Ceux qui appellent à la transition démocratique cherchent un nouveau concept de la démocratie », a-t-il lancé. Dans ce contexte, le SG du FLN a critiqué ces parties qui appellent à l’ingérence de l’institution militaire dans les affaires politiques du pays, soulignant que « l’Armée nationale populaire (ANP) qui a, à maintes reprises, refusé de s’ingérer en politique, se dit soucieuse d’accomplir ses missions constitutionnelles dans la sécurisation des frontières et de veiller sur la sécurité du pays ». « L’Algérie n’est pas une république bananière », a-t-il martelé. M. Ould Abbas a indiqué avoir « rencontré récemment plusieurs dirigeants de l’opposition et leur a exprimé la disposition du parti du FLN à travailler avec tous ceux qui soutiennent le programme président de la République », mais refuse toutefois « la surenchère ». Par ailleurs, il a fait savoir que les derniers changements au sein du parti ont été opérés sur ordre du président de la République, ajoutant qu’ils ne constituent pas une exclusion ou une marginalisation mais plutôt des amendements en prévision de la prochaine Présidentielle. « 6 membres du comité central du parti ont été exclus pour avoir commis des fautes graves », a-t-il précisé. Dans ce contexte, M. Ould Abbes a affirmé que « la décision d’exclusion a été prise par la commission de discipline qui est pleinement souveraine dans ses délibérations et décisions ». Concernant la prochaine présidentielle, il a souligné que « chacun est libre de se porter candidat et il s’agit là d’un droit garantit par la Constitution », réitérant l’appel du parti au président de la République pour « poursuivre ses missions ». « Le parti respectera le choix du président de la République même s’il décide de ne pas se porter candidat. Il aura l’appui du parti quelle que soit sa décision », a-t-il observé. A une question sur la décision du président Bouteflika de mettre fin à la mission de certains hauts responsables de l’Etat, M. Ould Abbes a précisé que ces décisions relevaient « des prérogatives exclusives du président de la République et sont indiscutables ». Revenant au bilan des réalisations du président de la République que le parti s’attelle à élaborer, le SG du FLN a indiqué qu’il « sera fin prêt dans les quelques prochains jours », justifiant la lenteur enregistrée par la durée de l’opération de collecte des données au niveau des mouhafadhas du parti à l’échelle nationale, en sus des statistiques des départements ministériels ».
Ahsene Saaid