Il y a de cela 35 ans, en 1982, l’armée israélienne, sous le commandement d’un certain Ariel Sharon, commettait un horrible génocide dans les provinces libanaises de Sabra et Chatila. La télévision résumera alors toute l’horreur dans une image restée figée dans les mémoires, celle d’une femme d’âge mûr, parcourant les ruines, enjambant les cadavres, et s’écriant : «Où sont les Arabes ?». Que de d’eau et de sang ont depuis coulé et la question est toujours d’une brûlante actualité. Depuis, les Arabes ont franchi des pas dans la félonie et il y en a qui sont même devenus de précieux alliés d’Israël. A l’instar de l’Arabie saoudite, prétendument gardienne des Lieux Saints et qui s’acoquine d’avec l’Etat sioniste pour de sombres desseins d’ambitions régionales. L’ennemi commun étant l’Iran qu’il faut neutraliser à tout prix, cette alliance contre-nature répond à un double objectif : celui d’Israël qui consiste à neutraliser le seul pays qui peut lui faire de l’ombre parce qu’il possède un potentiel nucléaire et celui de l’Arabie saoudite qui veut gagner sa guerre contre le chiisme. On le constate donc, des objectifs diamétralement opposés, mais qui font des musulmans faire allégeance à des juifs contre d’autres musulmans. Voilà donc le mythe de la guerre de religion qui s’effondre malgré les tentatives des doctes analystes européens, notamment français qui voient en Daesh un ennemi juré d’Israël qui finira par l’attaquer car l’islam est son arme de combat (vu et entendu sur France 5 -C’est dans l’air- 25 juillet). Ignorant ou faisant semblant d’ignorer que Daech ne s’en est jamais pris à Israël, préférant perpétrer ses attentats-suicides dans les mosquées et les marchés populaires, là où pullulent les musulmans. Pendant ce temps, la Ligue arabe, de syndicat des monarchies et l’ONU, ce «machin», se contentent de vagues communiqués appelant à moins de violence… Effectivement, les Arabes sont toujours absents.