L’Algérie a été élue à l’unanimité, mardi, au Conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) en tant que représentante du continent africain, à l’occasion de la 30e session de la Conférence des États parties à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, a indiqué un communiqué de l’ambassade d’Algérie aux Pays-Bas.
Un «renouvellement du mandat de l’Algérie, par acclamation», a ajouté la même source, qui «témoigne de la confiance de la communauté internationale envers son rôle constructif et sa contribution active au sein de l’Organisation pour la réalisation des objectifs de la Convention, qui œuvre pour un monde exempt des dangers que présentent les armes chimiques». À noter que le Conseil exécutif de l’OIAC se compose de 41 États membres qui sont élus par la Conférence des États parties tous les deux ans. Les trois autres représentants du continent africain sont le Ghana, le Nigeria et l’Afrique du Sud. Prononçant la Déclaration de l’Algérie lors de cette 30ᵉ session, l’ambassadrice d’Algérie auprès du Royaume des Pays-Bas et représentante permanente auprès de l’OIAC, Salima Abdelhak, a réaffirmé «l’engagement de l’Algérie envers les objectifs de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques et son rôle dans la promotion de la paix et de la sécurité internationales». L’ambassadrice a ainsi mis en avant également «la coopération continue de l’Algérie avec le secrétariat technique afin de renforcer la mise en œuvre nationale et régionale de la Convention», tout en saluant «la collaboration distinguée entre l’Algérie et l’Organisation, notamment dans l’appui au renforcement des capacités du continent africain, à travers l’échange d’expérience et les initiatives régionales organisées en Algérie». Pour rappel, l’Algérie participe aux travaux de la 30e session de la Conférence des États parties à l’OAIC, qui a débuté lundi 24 novembre 2025 et se poursuivra jusqu’au 28 novembre 2025 à La Haye (Pays-Bas).
