Le changement climatique pèse de plus en plus lourd sur l’Afrique, pour laquelle les mesures indispensables d’adaptation au climat représentent des coûts disproportionnés, selon un nouveau rapport sur l’état du climat en Afrique en 2023, de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), publié lundi.
Les pays africains doivent accorder la priorité à l’augmentation des investissements dans les Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN) et accélérer la mise en œuvre de l’Initiative « Alertes précoces pour tous », afin de sauver des vies. Ce rapport est axé sur les indicateurs et les impacts du changement climatique en 2023, l’année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde. Elle complète le rapport de l’OMM sur l’état du climat mondial et s’intègre dans une série de rapports régionaux de cette organisation destinés à diffuser des données d’observation guidant les initiatives et favorisant la prise de décisions. Ces 60 dernières années, l’Afrique s’est réchauffée plus rapidement que le reste du monde. En 2023, le continent a enduré des vagues de chaleur mortelles, de fortes pluies, de s inondations, des cyclones tropicaux et des sécheresses prolongées, a indiqué la Secrétaire générale de l’OMM, Mme Celeste Saulo, citée dans un communiqué de l’Organisation météorologique.