Le désormais ex-président des Etats-Unis veut quitter la Maison blanche par quelques actions d’éclat dont cet étrange revirement au sujet des territoires occupés dans une Palestine livrée aux exactions israéliennes avec la bienveillance de l’oncle Sam. En réalité personne n’est dupe et Netanyahu continuera à défier la justice et les instances internationales, se sachant agir dans l’impunité totale. Ceci pour dire que cette volte-face d’Obama vient une dizaine d’années en retard et il fallut prendre cette décision juste après sa première investiture. Mais ce président qui charria tous les espoirs lorsqu’il fut élu, a appliqué une déplorable politique sur le plan intérieur et extérieur puisqu’il fut le continuateur du désastre humanitaire provoqué par son sanguinaire prédécesseur. On se rappelle avoir vainement attendu le rappel des troupes US des pays déstabilisés dont l’Afghanistan et l’Irak et au lieu de cela, Obama a continué à soutenir avec armes et bagages l’annexion de la Syrie, pour des raisons géostratégiques et à l’avantage d’Israël, le grand gagnant de cette guerre au Moyen-Orient. Sauf que cette fois la toute puissante Amérique n’a pas eu les coudées aussi franches qu’avec Georges Bush qui a déboulé comme un bulldozer sans rencontrer la poindre résistance. Aujourd’hui, il y a la Russie en face et ce satané Poutine qui a réussi à déjouer tous les plans impérialistes car c’est de l’impérialisme qu’il s’agit, n’en déplaise aux nombreuses voix qui s’élèvent en France notamment pour dénoncer les « massacres perpétrés par Poutine et Bachar contre le peuple syrien». Les dés sont jetés et coincé par la puissance de l’armée russe, Obama tente une pitoyable issue en accusant Poutine d’avoir influé sur l’élection présidentielle qui a consacré le républicain Donald Trump. C’est donc la panique à bord et le président sortant, celui-là qui a suscité tant d’espoirs, s’en va par la petite porte et tente désespérément de faire endosser son échec à la Russie. C’est trop facile.