Musique Djmawi Africa et Orange Blossom célèbrent la « Fête de la Musique » à Alger

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 Le groupe de musique Gnaoua, « Djmawi Africa » et  la troupe française « Orange Blossom » ont animé jeudi soir à Alger un  spectacle à l’occasion de la « Fête de la musique », célébrée à travers le  monde chaque 21 juin.

Organisé à l’esplanade de la Grande-Poste par l’APC d’Alger-centre et  l’Institut français d’Alger, le concerta a drainé un public relativement  nombreux, venu découvrir deux formations musicales dont les compositions  sont très marquées par les influences orientales et africaines. Toujours distingués par la fusion des genres et styles et l’éventail  d’instruments musicaux utilisés, les « Djmawi Africa » ont mis de l’ambiance  dés leur montée sur scène en offrant une flopée de chansons évoquant  sciemment  les maux sociaux qui préoccupent la jeunesse comme le chômage.   Dynamiques, les membres du groupe ont su capté l’attention du  public -composé  essentiellement de jeunes-, gratifié de plusieurs titres  tels que « H’chiche ou pois chiche, « Bezaf » (C’est trop!) et Dellali, repris  en chœur par la foule. Ses textes, peu recherchés, accrochent toutefois une grande partie de la  jeunesse algérienne qui se reconnaît à travers les chansons de Djmawi  Africa qui accorde un intérêt particulier aux préoccupations des jeunes  désœuvrés et marginalisés.  Fondé en 2004 à Alger par groupe d’étudiants dont Ahmed Djamil  Ghouli (goumbri et chant), Abdou El Ksouri (guitare) et Nazim Ziad  (batterie),  Djmawi Africa se distingue par son style musical alliant  plusieurs genres comme le rock, le chaâbi et le gnaoui.   Le groupe compte à son actif trois albums dont « Mama »  qui a connu un  franc succès en Algérie et en France, où il est enregistré, grâce à un  style particulier puisant ses influences dans le chaâbi et le gnaoui.   Propulsé au-devant de la scène par une  « reconnaissance » médiatique  considérable  en France, le groupe s’est produit à l’étranger sur plusieurs  scènes notamment en France, au Cameroun, en Egypte,  en Inde et au Canada.   En deuxième partie de cette soirée qui s’est prolongée à une  tardive de la nuit, le groupe français « Orange Blossom » a enchanté le  public de chansons rendues par la chanteuse égyptienne Hend Ahmed, qui  porte par sa voix rauque des sonorités rock mélangées aux mélodies  orientales. « Ya Sidi », « Habibi » et « Ya zaman » sont, entre autres titres,  interprétés sur fond un musical à base de violon, de basse et de batterie.   Né en 1993 à Nantes (France) d’une rencontre musicale des musiciens  Pierre-Jean Chabot (violon et basse), Jay C (chant et guitare) et Eric le  Brun, « Orange Blossom » se démarque par son style alliant musique  électronique et la world music d’influence arabe et occidentale.   Le groupe qui compte trois albums, s’est fait connaître en1997, date  de sortie de son premier opus intitulé « Orange Blossom », vendu à « 15.000  exemplaires ».   « Orange Blossom » qui a collaboré avec plusieurs artistes étrangers  comme le percussionniste abidjanais, a animé des concerts en Egypte et en  Belgique, entre autres.

Benadel M