L’Association « Al-Dameer » pour les droits de l’homme a exigé mercredi qu’une commission d’enquête de l’ONU soit créée pour examiner les circonstances entourant la mort de 54 détenus palestiniens dans les prisons de l’entité sioniste depuis le 7 octobre 2023.
Le chef de l’Association dans la bande de Ghaza, Alaa Skafi, cité par des médias, a déclaré que la mort au cours des derniers jours de cinq prisonniers en détention représente une « politique systématique visant à exécuter tous les prisonniers palestiniens ». Selon Skafi, les mesures de représailles contre les détenus, en particulier pendant les phases initiales de détention, impliquent « la torture, certaines formes de répression les plus graves et des abus continus ». Il a souligné la nécessité d' »une action immédiate » de la part du Comité international de la Croix-Rouge, l’appelant à « assumer sa responsabilité d’élargir ses visites dans les camps militaires et les prisons pour constater les conditions épouvantables qui y règnent ». En outre, Skafi a exigé qu’une commission d’enquête de l’ONU soit créée our examiner les circonstances entourant la mort de 54 détenus depuis le 7 octobre 2023.Il a affirmé qu’ »en l’absence de surveillance nationale et internationale, la pratique continue de négligence médicale entraînera inévitablement une augmentation du nombre de martyrs dans les prisons ».Cette phase est « la plus sanglante de l’histoire du mouvement des prisonniers depuis 1967 », selon les organisations de défense des droits de l’homme.Selon les autorités palestiniennes, l’entité sioniste détient actuellement 11.600 Palestiniens dans ses geôles depuis octobre 2023. Parmi eux, 3 428 détenus administratifs, 90 femmes et au moins 345 enfants






