Ministère de la Santé – Médecins résidents Vers la fin du conflit ?

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Photo : PPAgency@

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a donné, ce dimanche, son accord pour la «réouverture» du dossier du statut du résident, en vue d’apporter toutes les corrections nécessaires aux insuffisances et incohérences contenues dans le statut actuel».

Le principe de réaménagement de la durée du service civil a été aussi retenu. Ce round de négociations entre les deux parties semble être le prélude à la fin d’un conflit qui a paralysé le secteur de la santé. Dans le compte rendu sanctionnant la réunion du Collectif autonome des médecins résidents (CAMRA) et le ministre de la Santé, Mokhtar Hasbellaoui, il est indiqué qu’après examen des points contenus dans la plateforme de revendications suivi d’un large débat, le ministre a donné son accord pour la «réouverture» du dossier du statut du résident, en vue d’«apporter toutes les corrections nécessaires aux insuffisances et incohérences contenues dans le statut actuel». La révision en question concerne notamment,«le droit au congé de maternité, la couverture juridique, les congés spéciaux, le congé scientifique à l’exception des dispositions pouvant engendrer une incidence financière». Ainsi, un accord favorable a été exprimé, pour le congé de maternité, le considérant «comme période du travail effectif, et toute autre position administrative conformément à l’ordonnance 06-03», est-il indiqué dans son compte rendu. Le même document a fait savoir qu’une série d’autres décisions ont été prises, en faveur des médecins résidents, dont celui du dossier du service civil, pour lequel le principe de fixer la durée de «3 à 4 ans pour les villes universitaires du Nord du pays et de 1 à 2 ans pour les autres villes, y compris les villes universitaires du Sud», a été arrêté, alors que pour le service national, il a été décidé que la durée accomplie est «déductible de la durée du service civil». Par ailleurs, le principe relatif à la disponibilité d’«un logement individuel, équipé, adapté et décent comme préalable à toute affectation dans le cadre du service civil pour les wilayas du Sud et des HautsPlateaux et les villes situées dans un rayon de 100 km au plus du domicile du médecin concerné», a été aussi retenu, expliquant «en cas d’indisponibilité du logement, le chef d’établissement est dans l’obligation de recourir à une location». Le principe d’instaurer une prime mensuelle du service civil (dont le montant variera entre «20.000 DA et 60.000 DA en fonction de la zone et en dehors des villes universitaires), et le principe d’accorder un regroupement familial pour tous les couples appartenant au secteur, sans passage par la commission de recours», ont été également retenus, selon le document. La même source a indiqué que les affectations des spécialistes se font en fonction du plateau technique propre à chaque spécialité. «Ceci est une condition pour l’ouverture du poste», est-il expliqué. Au sujet du droit à l’installation d’un laboratoire polyvalent à titre privé, la réunion a convenu que ce droit concernera «les spécialités hémobiologie, immunologie-biochimie-parasitologie-microbiologie-toxicologie et hématologie, ainsi que la spécialité d’histo-embryologie et de génétique clinique». «Ces revendications seront prises en charge dans le cadre du nouveau projet de loi relative à la santé actuellement au niveau de l’APN. Le ministère s’est engagé à défendre cette question auprès de cette instance», peut-on encore lire dans le compte rendu.