Messahel à propos de sa récente tournée arabe : «Notre message a été bien reçu»

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Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a affirmé, dimanche, que sa récente tournée dans plusieurs pays arabes, sur instruction du président de la République, a été «très utile» et qu’elle avait permis de conclure des accords pour le lancement de commissions mixtes dédiées «exclusivement aux questions économiques».

«Ma tournée a été très utile au cours de laquelle notre message a été bien reçu», a déclaré Messahel, lors d’une rencontre avec la presse consacrée à cette tournée, ajoutant avoir décelé auprès des dirigeants de pays arabes, une «volonté» de renforcer les liens à travers la concertation et le dialogue pour faire face aux défis auxquels est confrontée la région. «Nous avons exprimé notre vision sur la Ligue des Etats arabes et nous avons insisté sur la nécessité pour qu’elle soit plus efficace face aux différentes crises que connaît le monde arabe», a-t-il souligné, plaidant pour que l’organisation panarabe puisse «s’adapter aux changements politiques et géostratégiques dans la région».

Messahel a noté, par la même occasion, que les dirigeants des pays arabes qu’il a rencontrés lors de sa tournée, «ont exprimé leur intérêt à bénéficier de l’expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme», affirmant que l’Algérie «est perçue comme une école en matière de lutte antiterroriste et l’extrémisme violent». Il a ajouté, d’autre part, avoir convenu, à l’occasion de cette tournée, de la mise en place de commissions mixtes dédiées exclusivement à la coopération économique avec l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, le Bahreïn et l’Egypte. Le ministre a rappelé que la diplomatie algérienne «se place à équidistance entre toutes les parties en conflit et qu’elle privilégie le principe de la noningérence», précisant que sa tournée dans les pays arabes «ne s’inscrit pas dans le cadre d’une initiative algérienne visant la résolution de cette crise». Il a réaffirmé, à ce propos, que l’Algérie était «le premier pays à plaider pour une solution basée sur le dialogue».

Evoquant la crise libyenne, le chef de la diplomatie algérienne a souligné que l’Algérie a déployé de grands efforts diplomatiques pour la résolution de cette crise «loin de la diplomatie spectaculaire», rappelant que ces efforts ont été salués par toutes les parties en conflit et la communauté internationale. Le ministre des Affaires étrangères avait réitéré, lors de sa tournée, l’engagement de l’Algérie à poursuivre ses efforts en vue de contribuer à la recherche des solutions politiques aux crises que connaît le monde arabe en favorisant les voies du dialogue et de la réconciliation nationale sans ingérence extérieure, et dans le respect de la souveraineté des pays. Il faut rappeler, à ce titre, que l’Algérie qui a toujours plaidé pour la solution politique à travers le dialogue et la concertation à toutes les crises qui secouent les pays dans le monde, plus particulièrement en Afrique et dans le monde arabe, n’est pas prête à renoncer à ses principes cardinaux qui guident la diplomatie algérienne et qui constituent son socle historique et n’a pas manqué de faire entendre sa voix en affirmant que tous les conflits peuvent être résolus sur la table des négociations, loin des guerres destructives.

C’est le cas, notamment, en Libye où l’Algérie a œuvré, depuis le début de la crise dans ce pays, à rassembler les différentes parties en conflit, et qui ont abouti à la signature de l’accord politique ayant permis la constitution d’un gouvernement d’union nationale et la mise en place d’institutions démocratiques et pérennes. La volonté politique internationale de combattre le terrorisme a été fortement appuyée par l’Algérie qui a mis son expérience en matière de lutte contre cette menace au service de ces pays pour renforcer leurs capacités dans ce domaine. Parmi les actions préconisées à ce propos, il a été souligné l’importance de mettre en place un système de prévention structurelle et d’alerte précoce en vue de rehausser l’efficacité de la coopération en tant que composante de la stratégie globale des Nations unies en matière de lutte contre le terrorisme. L’Algérie a également mis en relief l’importance d’une mobilisation diplomatique accrue au niveau international en faveur de la criminalisation du paiement des rançons pour la libération d’otages, ainsi que pour l’adoption d’un instrument juridique international contraignant, destiné à permettre le tarissement de toutes les sources de financement du terrorisme. «Les dirigeants des pays arabes qu’il a rencontrés lors de sa tournée, «ont exprimé leur intérêt à bénéficier de l’expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme» Ainsi donc, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a affirmé, que sa récente tournée dans plusieurs pays arabes, sur instruction du président de la République, a été «très utile» et qu’elle avait permis de conclure des accords pour le lancement de commissions mixtes dédiées «exclusivement aux questions économiques».

«Ma tournée a été très utile au cours de laquelle notre message a été bien compris», a déclaré Messahel, lors d’une rencontre avec la presse consacrée à cette tournée, ajoutant avoir décelé auprès des dirigeants de pays arabes, une «volonté» de renforcer les liens à travers la concertation et le dialogue pour faire face aux défis auxquels est confrontée la région. «Nous avons exprimé notre vision sur la Ligue des Etats arabes et nous avons insisté sur le nécessité pour qu’elle soit plus efficace face aux différentes crises que connait le monde arabe», a-t-il souligné, plaidant pour que l’organisation panarabe puisse «s’adapter aux changements politiques et géostratégiques dans la région». Messahel a noté, par la même occasion, que les dirigeants des pays arabes qu’il a rencontrés lors de sa tournée, «ont exprimé leur intérêt à bénéficier de l’expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme», affirmant que l’Algérie «est perçue comme une école en matière de lutte antiterroriste et l’extrémisme violent». En conclusion, l’Algérie a également mis en relief l’importance d’une mobilisation diplomatique accrue au niveau international en faveur de la criminalisation du paiement des rançons pour la libération d’otages, ainsi que pour l’adoption d’un instrument juridique international contraignant, destiné à permettre le tarissement de toutes les sources de financement du terrorisme.