Médéa: Forum international sur la route transsaharienne

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Sous le parrainage du ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base, et la supervision du chef de l’exécutif, la wilaya de Médéa a abrité à l’issue de la semaine écoulée le forum international de la route transsaharienne organisé par le Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT).

Aussi , devant une assistance nombreuse élargie entre autres aux ambassadeurs du Mali, du Tchad et du Niger et aux cadres et représentants du ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base et celui des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Djahid Mous, wali de Médéa, valorisera dans son allocution le rôle de l’Algérie quant à la réalisation du projet en débat et à son aboutissement. Il rappellera dans ce sens que l’Algérie a adhéré à ce programme depuis sa «gestation» car consciente et convaincue que c’est la clé de voûte de la promotion de l’intégration africaine via les échanges commerciaux qui justement restent hautement tributaires de la réalisation de cette route qui vise le désenclavement des zones déshéritées, passant par l’Algérie, la Tunisie, le Tchad, le Mali, le Niger et le Nigeria. D’autre part, ce même responsable ne manquera pas de rappeler que la réalisation du tronçon de l’autoroute Nord-Sud sur un linéaire de 53 km reliant Chiffa à Berrouaghia qui renferme pas moins de 57 infrastructures et ouvrages d’art dont entre autres 32 ponts et deux tunnels d’une longueur de 5 km a été classée comme étant un véritable chef-d’œuvre vu la cartographie des lieux qui affiche un relief très accidenté. Ainsi, grâce à cet acquis, il a été noté une nouvelle dynamique économique à un niveau local et national née de la relance et de la promotion de l’investissement. Il convient de rappeler que le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, à l’occasion des travaux de la 75e session du CLRT (Comité de liaison de la route transsaharienne) qui se sont tenus à l’hôtel Aurassi en juin dernier, avait qualifié ce projet d’un des plus structurants que l’Union africaine a adoptés. Pour rappel, sur les 10 000 km du linéaire total, 9 000 km sont bitumés. Au moment où les 3 400 km relevant de l’Algérie connaissent un taux d’avancement avoisinant les 100% car restant tributaire d’autres projets en cours de réalisation. Aussi, pour l’heure, le but escompté par les pays membres du CLRT et toutes les parties concernées par le projet se dirige vers l’instauration d’un corridor économique entre ces pays. Un dispositif censé aboutir à une intégration régionale et d’essor commercial interafricain. Il faut insister sur le fait qu’il s’agit là de la concrétisation de l’objectif premier du projet qui consiste à hisser et exalter les échanges commerciaux avec les pays voisins, via une croissance économique et la création de zones franches au niveau de nos frontières.

R. N.