Cet été, les accidents de la circulation aussi ainsi que les noyades. A ce funeste propos, un père qui voulait sa fille, a fini par se noyer avec elle. Cela s’est passé à Sétif dans une mare d’eau. Ces morts sont devenues récurrentes dans les retenues collinaires, les étangs, les barrages…Parce qu’on se rafraichit comme on peut en ces temps caniculaires et il suffit d’un point d’eau pour faire trempette alors ça finit très souvent par un drame en ces endroits envasés et traitres. Passe encore que les accidents de la circulation soient imputés à la fatalité, l’excès de vitesse et d’autres facteurs, que les incendies soient souvent accidentels, quoique…Mais ces noyades portent la lourde responsabilité humaine. Parce que les collectivités locales ainsi que d’autres institutions ont la charge voire l’obligation de construire des piscines et des bassins dans leurs communes afin de canaliser tous ces flux de nombreux jeunes qui ne peuvent aller à la mer et qui contournent la canicule comme ils peuvent. Au grand risque d’être repêchés par la protection civile et de séjourner dans un tiroir de la morgue. Le nombre d’infrastructures sportives et particulièrement des piscines est réduit comme une peau de chagrin et les espaces libres sont toujours dévolus à la promotion immobilière, les supermarchés, les parkings et jamais à un terrain de sports, encore moins à une piscine. Sans doute les dividendes que peut engranger une telle structure ont-ils jugés trop faibles par rapport aux bénéfices d’un parking ou d’un ensemble immobilier. Mais la gouvernance locale se limite à une conception mercantile et pécuniaire rarement à ce qu’il convient d’appeler un projet d’utilité publique ou de loisirs en direction de la jeunesse. L’été, celle-ci s’ennuie ferme et elle s’amuse comme elle peut avec la priorité de se baigner. Mais ce simple loisir est devenu un danger mortel.