Les manipulateurs tentent de revenir à la charge – La stabilité du pays, une ligne rouge à ne pas franchir

0
1099

L’Algérie est, aujourd’hui, un pays stable, grâce à la mobilisation du peuple algérien et à la politique de réconciliation nationale initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et dans une conjoncture marquée par toutes sortes de bouleversements, le renforcement du front interne -intérêt national oblige- est plus que jamais nécessaire, voire indispensable, car la stabilité du pays est une ligne rouge à ne pas franchir.

Les détracteurs et autres manipulateurs qui ont misé sur les foyers de tension un peu partout pour embraser le pays, tentent, encore une fois, d’exploiter la colère des jeunes dans les stades de football ou ailleurs pour revenir à la charge. Ils veulent, à travers ce genre de manipulations, souffler sur le brasier pour semer la confusion et créer le chaos qui leur permettraient de mettre à exécution leurs desseins macabres et leurs plans diaboliques. Ces partisans de la déstabilisation et de la fitna doivent admettre que le peuple algérien, qui a toujours été le gardien du temple, saura, encore une fois, se dresser comme un rempart contre toutes les tentatives et les conspirations qui visent l’unité du pays, sa sécurité et sa stabilité. Il s’agit, en fait, des mêmes conspirateurs qui voulaient revenir à la charge pour tenter de déstabiliser toute une région, voire tout un pays, et qui sont à la solde de certains milieux étrangers, obéissant à leurs ordres. Ils cherchent la moindre étincelle pour tenter de propager le feu. Mais ont-ils oublié que le peuple algérien n’est pas prêt de faire la moindre concession lorsqu’il s’agit de son unité nationale, de la stabilité de son pays et de l’intérêt suprême de sa nation ? Le peuple algérien qui a, de tout temps, préservé et défendu le message de loyauté et de fidélité à la patrie et qui, par le passé, s’est armé de patience et de courage face aux épreuves dont il est, d’ailleurs, toujours sorti vainqueur non sans payer un lourd tribut, a tiré les enseignements de la tragédie nationale pour faire de l’Algérie un pays de paix et de sécurité. Cette culture est de plus en plus ancrée dans l’esprit des Algériens qui, grâce à la politique de réconciliation nationale initiée par le président Abdelaziz Bouteflika, ont pu renouer avec la paix, la confiance et la sérénité.

Le président de la République avait appelé à la constitution d’un front populaire

Cette menace a été déjà relevée à maintes fois par le président de la République qui avait indiqué que le monde «est marqué par des tensions et des mutations régionales et internationales et des changements accélérés qui exigent sagesse et clairvoyance non seulement de la part de l’élite mais de la part de la société tout entière».  Sur cette même lancée, l’Etat a réussi à instaurer l’Etat de droit, à consacrer l’indépendance de la justice, et à mettre en œuvre les réformes prévues par la Constitution qui a consacré de profonds changements afin d’immuniser le pays et assurer sa sécurité au double plan interne et externe. Le chef de l’Etat avait affirmé, à ce propos, que l’immunisation de l’Algérie contre les risques externes requiert un front populaire pétri du sens du patriotisme et du souci de la préservation de l’Algérie. «Nous avons en l’ANP une armée dévouée au service de la patrie et de ses missions constitutionnelles, mais l’immunisation de l’Algérie contre les risques externes implique un front populaire, pétri du sens du patriotisme et du souci de la préservation de l’Algérie contre tout dérapage ou atteinte», avait-il soutenu, ajoutant que  «nous devons être attachés à notre intégrité territoriale et soucieux de la protection de notre société contre les complots et les manœuvres politiciens, malheureusement nombreux, chaque fois que notre pays a rendez-vous avec une importante échéance politique». Evoquant les défis auxquels est confronté l’Algérie, le Président Bouteflika avait estimé que «si aujourd’hui, et Dieu merci, nous vivons dans la paix et la sécurité, nous évoluons également dans un environnement régional caractérisé par de multiples crises et conflits ainsi que par les fléaux du terrorisme abject, du crime transfrontalier et du trafic d’armes et de drogues», soulignant que «ce sont des dangers qui menacent notre société et requièrent de notre part vigilance et mobilisation pour préserver l’intégrité de notre peuple et de notre patrie». Tout en affirmant que l’Algérie, à l’instar de plusieurs pays émergeants, fait face à des défis majeurs dans le domaine économique, essentiellement celui de sortir de la dépendance excessive aux hydrocarbures, le président Bouteflika a appelé, à ce propos, la société algérienne à «davantage d’efforts pour une meilleure rentabilité de l’économie nationale à travers d’inéluctables réformes, des réformes qui demeurent attacher à la justice sociale et à la solidarité nationale». Le président de la République avait appelé à la construction d’un front populaire solide afin de garantir la stabilité de l’Algérie face à toutes les manœuvres internes et menaces externes, estimant que par ce front populaire solide «doit contrecarrer toutes les manœuvres politiciennes et tentatives de déstabilisation de nos rangs par des interprétations erronées ou en opposition aux préceptes de notre religion». Le peuple algérien est également appelé à «faire face à tous les fléaux, en premier lieu la corruption et la drogue qui rongent notre économie et notre société». Le chef de l’Etat a exhorté également les citoyens algériens à «suivre les pas de nos glorieux moudjahidine et valeureux chouhada, à se mobiliser pour la poursuite de l’édification et la mutualisation de toutes les potentialités de notre pays et à renforcer l’édifice d’un front populaire solide afin de garantir la stabilité de l’Algérie face à toutes les manœuvres internes et menaces externes». Le président de la République considère que ces crises extérieures qui «se jouent à nos frontières sont porteuses des dangers du terrorisme abject et des réseaux du crime organisé, deux fléaux désormais transfrontaliers».

Unanimité au sein de la classe politique pour renforcer le front interne

Dans le cadre de cette mobilisation nationale, le Président Bouteflika a exhorté les Algériens à «prendre exemple sur l’élite de notre société, les éléments l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, et les éléments des forces de sécurité qui consentent quotidiennement des sacrifices pour la sauvegarde de l’intégrité et la souveraineté de notre territoire national et la préservation de la sûreté et de la sécurité de notre peuple et de ses biens».

Il a mis en avant, à ce propos, «l’ampleur des défis qui continuent à se poser à nous pour satisfaire tous les besoins sociaux de notre peuple et pour construire une économie forte et moins dépendante des hydrocarbures».

La liberté et l’indépendance, la construction et l’édification sont des acquis et des enjeux qui, a-t-il dit, «requièrent la mobilisation permanente, l’effort intarissable et même le sacrifice au service de la patrie». Dans le même ordre d’idées, le chef de l’Etat avait appelé toutes les franges de la société algérienne sont appelées à soutenir les institutions de l’Etat en vue de réaliser les objectifs du développement. Il avait également exhorté le gouvernement et ses partenaires sociaux et économiques à la solidarité, à la mobilisation et à l’unification des rangs afin de mener à bien la bataille du développement et préserver l’indépendance financière de l’Algérie et de sa souveraineté sur le plan économique. Il s’agit, pour le peuple algérien, de se serrer les coudes afin de préserver l’unité nationale et la stabilité du pays, des acquis chèrement réalisés après un lourd tribut, grâce à la politique de réconciliation nationale dont le président de la République a été le principal artisan. Il s’agit pour autant de dégager une feuille de route visant à protéger le pays des dangers qui menacent sa sécurité et sa stabilité. Cette démarche s’inscrit, faut-il le souligner, en droite ligne avec le discours développé, en maintes occasions, par chef de l’Etat qui n’avait pas manqué d’appeler les citoyens algériens à défendre les acquis et les réalisations et à demeurer vigilants face aux bouleversements qui secouent le monde et qui affectent de nombreux pays de notre région. L’Algérie qui a pu sauvegarder sa stabilité, sa sécurité et sa souveraineté, milite en faveur d’un monde de paix et de stabilité, notamment, dans son environnement arabo-africain et déploie, à cet égard, de sérieux efforts pour apporter des solutions aux conflits et unifier les rangs afin que la paix et la stabilité règnent dans notre espace au profit des peuples de la région. Le chef de l’Etat s’est dit «convaincu que les enfants de notre peuple sauront conjuguer leurs efforts en faveur de l’ancrage des valeurs de démocratie et de justice sociale, de l’approfondissement des principes de liberté individuelle et collective et de la promotion de la femme en s’attelant au travail dans tous les domaines de développement afin de se prémunir des crises économiques et financières qui marquent les relations entre les pays». Ce message avait été favorablement accueilli par la classe politique qui avait relevé l’impérative nécessité de renforcer le front interne pour défendre la souveraineté nationale et déjouer les tentatives d’atteinte à la sécurité de l’Algérie. Cela passe inévitablement par une véritable prise en charge des problèmes sociales et des préoccupations soulevées par les populations, selon de nombreux acteurs politiques qui se disent «conscients que la défense de la souveraineté nationale exige le renforcement du front interne à travers le traitement des problèmes auxquels font face les Algériens afin de déjouer toute tentative visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de l’Algérie». Ils ont également souligné les énormes pressions exercées sur l’Algérie pour l’obliger à revenir sur ses décisions souveraines, estimant qu’après avoir échoué à l’entraîner dans le marécage du «printemps arabe», ces mêmes parties tentent, aujourd’hui, d’impliquer l’Armée nationale populaire dans la crise interne que traversent certains pays voisins.