Le tabac: Un facteur majeur dans le déclin cognitif lié à l’âge

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Les fonctions cognitives, qui incluent la mémoire, la pensée et la capacité à résoudre des problèmes, sont essentielles pour naviguer dans la vie quotidienne.

Avec l’âge, il est naturel que certaines de ces capacités, comme la vitesse d’apprentissage et la mémoire, déclinent. Cependant, ce déclin cognitif n’est pas universel et varie d’une personne à l’autre, influencé par plusieurs facteurs, dont l’un des plus néfastes est le tabagisme. Une étude récente, publiée dans *Nature Communications* et menée par des chercheurs de l’University College London (UCL), a mis en lumière l’impact considérable du tabac sur le déclin cognitif. Sur une période de 15 ans, plus de 32 000 adultes âgés de 50 à 104 ans ont été suivis pour analyser les effets de leur mode de vie sur leurs capacités cérébrales. Les résultats sont clairs : les fumeurs subissent une détérioration cognitive, notamment en termes de mémoire et de fluidité verbale, bien plus rapide que les non-fumeurs. L’étude souligne également que, même en adoptant d’autres comportements sains comme l’exercice physique, une alimentation modérée ou des interactions sociales régulières, les fumeurs continuent de montrer un déclin cognitif plus prononcé. Ces conclusions renforcent l’idée que cesser de fumer, ou mieux encore, ne jamais commencer, est crucial pour préserver ses fonctions cérébrales en vieillissant. Le tabagisme, au-delà de ses effets bien connus sur la santé cardiovasculaire et pulmonaire, affecte directement le cerveau. Le tabac favorise l’athérosclérose, rétrécissant les vaisseaux sanguins et limitant l’oxygénation du cerveau. Il engendre également un stress oxydatif et une inflammation chronique, deux mécanismes associés aux maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer. En conclusion, cette étude démontre l’importance d’abandonner le tabac pour ralentir le déclin cognitif. Si d’autres comportements sains peuvent atténuer les effets négatifs du tabagisme, la meilleure protection pour préserver ses fonctions mentales reste l’arrêt définitif du tabac.

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