Le nombre de cancers chez les hommes va quasiment doubler d’ici 2050

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Le cancer du poumon, actuellement le plus meurtrier, devrait continuer à causer le plus grand nombre de décès dans le monde avec une hausse de 87% des cas et des décès.

Selon une étude australienne, 10,3 millions d’hommes étaient atteints d’un cancer dans le monde en 2022. En 2050, ils seront 19 millions. Le nombre d’hommes atteints d’un cancer va quasiment doubler dans le monde au cours des vingt-cinq prochaines années. C’est ce que révèle une vaste étude publiée lundi 12 août 2024 dans la revue médicale américaine CANCER. Selon ces travaux, les cas de cancer masculins devraient passer de 10,3 millions en 2022 à 19 millions en 2050. Soit une augmentation de 84%. La hausse sera encore plus marquée pour les décès liés à la maladie, qui devraient grimper de 5,4 millions à 10,5 millions (+93%). L’étude, qui met en parallèle trente types de cancers et les données démographiques de 185 pays et territoires, note que c’est particulièrement chez les plus de 65 ans que le nombre de cas de cancer devrait le plus progresser d’ici à 2050: +118% (et +126% pour le nombre de décès). La raison? Les seniors tolèrent moins bien le traitement et lorsque le diagnostic est posé, la maladie en est souvent à un stade plus avancé que chez les malades plus jeunes. Le cancer du poumon, actuellement le plus meurtrier, devrait continuer à causer le plus grand nombre de décès chez les hommes avec une hausse de 87% des cas et des décès. Le cancer de la prostate, lui, devrait faire 136% de morts en plus d’ici à 2050, en raison de l’allongement de l’espérance de vie, qui donne plus de temps à la maladie de se développer. Les chercheurs australiens prédisent également une hausse des cancers de la peau, de la vessie, et du cancer colorectal. L’étude s’est portée uniquement sur la population masculine car elle est plus à risque de cancer que les femmes. Les hommes auraient tendance à fumer et à boire plus d’alcool que les femmes, mais seraient aussi plus susceptibles d’être exposés à des substances cancérigènes dans le cadre de leur travail et d’omettre de se soumettre à des tests de dépistage, estiment les chercheurs.

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