Le mouvement de résistance islamique Hamas s’est félicité, lundi, de la résolution adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu immédiat, total et complet à Ghaza, avec le retrait des forces d’occupation de la bande de Ghaza, l’échange de prisonniers, le retour des déplacés dans leurs maisons, la reconstruction de l’enclave et le rejet de tout changement démographique ou territorial dans cette dernière.
Juste après l’adoption de la résolution proposée par les Etats-Unis, le Hamas a affiché sa disposition à coopérer avec les médiateurs pour entamer des négociations indirectes. Le représentant de l’entité sioniste à l’ONU, qui avait informé les Etats-Unis du rejet, par son gouvernement, de plusieurs clauses de ladite résolution, a quitté la salle du Conseil après l’adoption du texte à une large majorité (14 voix pour et une abstention).
Hormis l’intervention d’une de ses diplomates au Conseil de sécurité, le gouvernement de l’entité sioniste n’a, pour l’heure, émis aucun commentaire concernant l’adoption de la résolution.
L’Algérie a joué un rôle central dans la rédaction de la mouture finale de la résolution qui a irrité les autorités d’occupation. Selon des sources diplomatiques informées, la délégation algérienne n’a pas hésité, lors des négociations, à introduire des modifications et des enrichissements au texte de la résolution, même lorsque la délégation américaine a tenté d’accélérer les négociations et de faire passer le texte tel quel, ce qui a amené Washington à revoir son projet pour y introduire des amendements proposés par l’Algérie afin que le texte soit approuvé par la majorité des membres du Conseil de sécurité, mais aussi par le mouvement de résistance islamique Hamas.