Le ministre de l’Intérieur l’a réitéré hier depuis Mostaganem: «Le mouvement opéré dans le corps des walis vise à insuffler une nouvelle dynamique à la gestion locale»

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Depuis Mostaganem où il a procédé à l’installation du nouveau wali, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a souligné que le mouvement opéré par le président de la République dans le corps des walis et des walis délégués vise à insuffler une nouvelle dynamique à la gestion locale, au titre d’une approche économique efficiente visant à réaliser le développement durable et global.

Le ministre a appelé le nouveau wali à mettre en place une stratégie et à élaborer une feuille de route pour réaliser le développement de la wilaya de Mostaganem, préconisant d’associer la société civile et d’écouter le citoyen, en consécration de la démocratie participative. Il a, en outre, exhorté les présidents d’APC de la wilaya à valoriser tous les biens des communes pour contribuer à la promotion de la fiscalité locale et générer, ainsi, des revenus supplémentaires à même de soutenir le développement local et l’indépendance financière des collectivités locales. Au volet économique, le ministre a mis en avant la nécessité d’opérer une dynamique dans tous les domaines industriel, agricole et touristique, d’autant que la wilaya, au regard de ses atouts et des zones industrielles et d’activité aménagées, est prête à accueillir les investisseurs. Après avoir rappelé que la nouvelle loi sur l’investissement permettra d’atteindre l’objectif escompté, notamment à travers la création de l’emploi et de la richesse et la promotion des exportations hors hydrocarbures, le ministre a indiqué que l’Algérie a les capacités et les ressources nécessaires pour se hisser parmi les pays développés et avancés. Récemment, le ministre avait annoncé une rencontre gouvernement – walis qui se tiendra en octobre ou en novembre prochains et qui sera présidée par le président de la République, au cours de laquelle il sera procédé à l’évaluation des instructions données lors de la rencontre similaire qui s’est tenue l’an dernier, notamment en ce qui concerne les conditions d’accueil des citoyens ainsi que la prise en charge de leurs préoccupations, en coordination avec les services du médiateur de la République. Il a fait état d’une série de thèmes qui feront l’objet d’étude et de débat lors de cette rencontre, à savoir la poursuite de la concrétisation des programmes de développement suivant les normes voulues, la valorisation des moyens disponibles à travers les wilayas et leur exploitation avec des méthodes modernes pour créer la richesse, optimiser le recouvrement de la fiscalité locale, encourager l’esprit d’entrepreneuriat et exploiter comme il faut le foncier industriel. Le président de la République qui a insufflé une nouvelle dynamique de développement, ne cesse d’insister sur la satisfaction des besoins des citoyens et au désenclavement des régions les plus éloignées du pays et l’amélioration des conditions de vie de leur population, des dossiers qui sont devenus une préoccupation majeure au plus haut sommet de l’Etat. C’est la raison pour laquelle, le ministre de l’Intérieur a souligné la nécessité pour les autorités locales d’œuvrer à répondre aux préoccupations des citoyens et à l’amélioration de leur cadre de vie. Il a fait part d’instructions signifiées aux walis, les exhortant à coordonner les efforts avec les organes exécutifs afin de répondre aux besoins des citoyens.

M. Merad a souligné que le citoyen est au centre des préoccupations du président de la République qui rappelle à chaque occasion la nécessité d’œuvrer à l’amélioration de ses conditions de vie.

Le président de la République a maintes fois rappelé les mesures et les dispositions inédites mises en place pour préserver le caractère social de l’Etat, en tête desquelles l’institution de l’allocation chômage et l’augmentation des salaires. Il a affirmé, à ce titre, que l’Etat continue à veiller sur la protection du pouvoir d’achat du citoyen à travers la lutte contre les spéculateurs et les provocateurs de pénuries qui saisissent les occasions pour attenter à la stabilité sociale. Le chef de l’Etat avait donné des instructions fermes au gouvernement en vue d’accorder un intérêt accru à la situation sociale du citoyen et veiller à l’amélioration de son pouvoir d’achat, tout en insistant sur le rôle du gouvernement dans la garantie de la disponibilité et de la stabilité des prix des produits alimentaires. En préconisant une vision réaliste et rationnelle qui préserve l’équilibre macro-financier de l’Etat, le président de la République aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt qu’il accorde à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les couches sociales les plus défavorisées. Il s’agit d’une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement avec pour objectif de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’Etat en faveur des citoyens. Les dernières mesures prises en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens attestent que l’Etat est déterminé à faire de ce volet l’une de ses priorités, comme l’a si bien souligné le président de la République qui a été catégorique en ordonnant au gouvernement d’œuvrer constamment à l’amélioration des moyens de communication avec le citoyen dans tous les domaines et de placer ce point dans les priorités de l’action gouvernementale. Cette nouvelle approche de communication devrait permettre de prendre les décisions idoines et résoudre les problèmes et préoccupations du citoyen. Il s’agit d’une nouvelle orientation consistant à être constamment à l’écoute des citoyens et à se pencher, de manière sérieuse et effective, sur leurs doléances, un volet auquel le Président Tebboune a toujours accordé un intérêt particulier et en a fait une priorité absolue depuis son investiture à la tête de l’Etat. Ces engagements, qui sont prévus dans le programme du président Tebboune, vont constituer la pierre angulaire de l’action du gouvernement qui sera appelé à procéder au renforcement de la bonne gouvernance à travers la séparation du monde des affaires de la politique et une mise en place de mécanismes garantissant la probité des fonctionnaires publics, une réforme globale de la justice, de l’organisation territoriale et de la gestion de l’administration locale, ainsi que la consolidation du principe de la démocratie participative. Au volet économique, M. Tebboune avait promis de mettre en œuvre une nouvelle politique de développement hors hydrocarbures, la substitution des produits importés par d’autres locaux en vue de préserver les réserves de change, la promotion des start-up et le renforcement du rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l’économie nationale. Il avait aussi mis l’accent sur l’amélioration du climat des affaires et l’encouragement de l’investissement, notamment extérieur direct, pour booster la croissance économique nationale. Le chef de l’Etat, faut-il le rappeler, avait maintes fois souligné qu’en dépit de la nouvelle conjoncture dictée par les répercussions néfastes sur l’économie du pays, l’Etat ne compte pas lésiner sur les moyens et les ressources afin de faire redémarrer la machine de production, tout en veillant à la préservation du caractère social de l’Etat.

Il avait aussi rappelé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés. C’est dans cette optique que s’inscrit la nouvelle démarche des pouvoirs publics visant à permettre une véritable relance de la machine de production économique, tout en veillant à maintenir et préserver le pouvoir d’achat des citoyens.

T. Benslimane