Le président syrien Bachar El Assad est-il bête et inconscient au point de bombarder à l’arme chimique sa population au moment où il est en train de gagner cette maudite guerre qui a fait des centaines de milliers de morts, majoritairement des civils? Fallait-il ajouter cette centaine de victimes du gaz sarin aux décomptes macabres? Dans quel but? La coalition occidentale européenne essentiellement, ne répond pas à ces questions mais affiche de troublantes certitudes sur l’auteur de ce carnage. Ainsi le président français François Hollande évoque clairement la responsabilité de Bachar El Assad dans ce massacre et va jusqu’à accuser « ses alliés» comprendre la Russie en premier lieu. La porte-parole de l’Union européenne abonde dans le même sens et déclare aussitôt « Manifestement, le premier responsable est le régime, car c’est lui avant tout qui a le devoir de protéger sa population », ce n’est pas une accusation directe mais c’est tout comme et sans attendre les résultats de l’enquête, on accable le président syrien. Juste au moment où il est en train de remporter d’éclatantes victoires diplomatiques, notamment avec le revirement de la position américaine qui, par le biais de son président Donald Trump, « ne fait pas du départ de Bachar El Assad une priorité », celle-ci devant se concentrer sur la lutte antiterroriste. De quoi faire sortir de leurs gonds Hollande et compagnie qui s’étaient juré d’avoir la peau du président syrien. Ainsi cette ignoble attaque chimique contre des populations civiles, est surtout un acte de désespoir logiquement imputable aux perdants, c’est-à-dire à ces « rebelles» que l’occident n’a eu de cesse de soutenir, secondé dans son ignominie par quelques pays arabes chargés des basses besognes. Mais alors pourquoi ne pas attribuer l’attentat du métro de Saint-Pétersbourg directement à Vladimir Poutine? C’est dans la même logique, n’est-ce-pas, celle de blanchir les terroristes et autres «rebelles»?
