La suprématie des armes

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Après le pétrole et les armes, le commerce de l’héroïne rapporte des sommes considérables à des lobbies américains soutenus par les institutions officielles qui sévissent toujours en Afghanistan. Initialement sous le contrôle des talibans, la drogue une fois sortie de leur territoire est prise en charge par des gangs surentraînés et protégés par la CIA qui couvre là un commerce fructueux qui rapporte des milliards de dollars. C’est donc la panoplie complète : le pétrole, les armes rapportant déjà bien des dividendes, il fallait contrôler la drogue quitte à empoisonner des franges entières de la jeunesse européenne lourdement «accrocs» à cette drogue mortelle. Même en Algérie, ce poison commence à faire son apparition avec la cocaïne, comme un tribut d’une mondialisation ratée et qui n’a profité qu’aux pays capitalistes. Car, c’est bien le fin mot de l’histoire, le capitalisme qui se gausse de toute morale et ne se prive pas de scrupules pour faire de l’argent. Le trafic des armes, de la drogue et même des êtres humains, est sous le contrôle des puissants lobbies capitalistes. Même intramuros, à l’intérieur même des Etats-Unis, les armes se vendent très librement et ils sont nombreux les Américains à posséder au moins deux armes chez eux. Ce qui explique ces fusillades qui ont lieu régulièrement, commises par des déséquilibrés (ils sont nombreux) contre d’innocentes victimes. Comme quoi la démocratie promise par les USA, c’est une grosse supercherie destinée à tromper les chalands qui y croient. Si la paix est un jour instaurée dans le monde, ce sera la faillite du commerce de l’armement et cela, les grands trusts ne veulent pas en entendre parler et, à peine un conflit éteint qu’un autre s’allume. L’exemple de l’Arabie saoudite est éloquent. Après avoir financé les groupes terroristes pour déstabiliser toute la région, la voilà provoquant l’Iran. Il faut bien que les armes US se vendent.