La situation se décante en Syrie et la coalition occidentale est en train de recevoir une leçon digne de Dien Bien Phu quand le général Giap avait prononcé sa fameuse phrase : «L’impérialisme est un mauvais élève, il redouble à chaque fois.» Nous sommes en plein dedans et les pays de l’Otan, envasés dans une situation chaotique, tentent désespérément de se tirer d’affaire en accusant la Russie et Poutine diabolisé à l’extrême, d’être responsable de la situation des populations civiles qu’on nous dit «prises en étau» entre l’armée syrienne et «les rebelles». Les médias français continuent aveuglément de soutenir contre vents et marées «les combattants », allant jusqu’à souhaiter clairement la victoire des groupes terroristes. La désinformation est poussée jusqu’à montrer des horreurs vite imputées à l’axe syrio-russe qui massacre sans discernement femmes et enfants. Comme quoi les avions bombardiers français, soutenus par l’armada US avec l’appui précieux du Qatar et de l’Arabie saoudite, ce n’est que pétarades et mieux encore, des enfants de chœur chargés de veiller sur la veuve et l’orphelin qu’il faut à tout prix libérer des griffes du dictateur sanguinaire! C’est ce que s’évertuent à nous faire croire la classe politique française et les médias qui lui sont tous inféodés hormis quelques très rares électrons libres (dont Le Monde diplomatique) qui donne la véritable version des faits. Par on ne sait quelle prestidigitation, les agresseurs sont transformés en défenseurs de la démocratie. Et la France se trouve dans une situation qui frise l’ubuesque en tentant désespérément de protéger les terroristes qui agissent sur le terrain alors qu’elle leur livre la chasse sur son territoire où les djihadistes sont ciblés par les services de sécurité. Ceux de Syrie sont considérés comme «modérés» juste utiles pour combattre la dictature. Quant aux radicaux (qui proviennent en majorité des banlieues déshéritées de France et de Belgique), ceux-là, sont priés d’aller sévir ailleurs qu’en Europe.