Le président du Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH), Bouzid Lazhari, a indiqué, hier à Alger, que la protection et la promotion des droits de l’enfant en Algérie participaient d’une volonté politique au plus haut niveau, soulignant que la Constitution et les lois étaient claires à cet égard.
Intervenant lors d’une conférence au siège du CNDH, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’enfant africain (16 juin), Bouzid Lazhari a précisé que «la protection et la promotion des droits de l’enfant en Algérie participent d’une volonté politique au plus haut niveau», ajoutant que «la Constitution et les lois garantissant ces droits sont claires, notamment s’agissant de la gratuité de l’enseignement et des soins». Evoquant les défis qui se posent actuellement, le président du CNDH a notamment cité «la réforme du système éducatif, la généralisation de l’informatique, la lutte contre le travail des enfants et la défense des droits des enfants». Des défis qu’il importe de relever, a-t-il dit, pour réaliser le rêve de nos aïeux, honorer la déclaration du 1er Novembre et répondre aux aspirations du peuple exprimées à travers le Hirak béni, lesquelles commencent d’ailleurs à être concrétisées. La célébration par l’Algérie de la Journée internationale de l’enfant africain est l’occasion de mettre en avant et de diffuser les principes de la Charte africaine des droits de l’enfant et d’expliquer les principaux points de l’Agenda 2040, notamment en ce qui concerne la législation assurant la protection des droits des enfants à une vie saine, à l’alimentation et à un enseignement de qualité», a affirmé Lazhari, soutenant que, depuis l’indépendance, l’Algérie a parcouru des étapes importantes pour assurer la gratuité de l’enseignement et des soins. La Journée internationale de l’enfant africain marque l’anniversaire du massacre de centaines d’enfants lors du soulèvement étudiant du 16 juin 1976 à Soweto (Afrique du Sud) pour réclamer la fin de l’apartheid et l’amélioration de l’enseignement.
- A.A