Dix-neuf (19) occupants d’immeubles précaires à Oran, ont été relogés, hier dans des logements décents situés dans la commune de Bir El-Djir, a-t-on appris des services de la wilaya.
La même source a indiqué que, conformément aux instructions du wali d’Oran, Saïd Sayoud, une opération de relogement de 19 familles résidant dans des immeubles anciens au quartier « Fellaoucen » (ex El-Barki) dans le chef-lieu de la wilaya, a été entamée ce samedi.Ces familles ont été relogées dans le site de 1.201 logements publics locatifs (LPL) au quartier « Pépinière » dans la commune de Bir El-Djir, a-t-on fait savoir de même source. Les moyens humains et matériels nécessaires ont été mobilisés pour cette opération, initiée en présence des autorités locale, dans le cadre du relogement des familles occupant des immeubles construits en préfabriqué, a-t-on indiqué. Les immeubles à structure métallique seront démolis à la suite de cette opération de relogement, la deuxième après celle réalisée à la fin du mois d’octobre dernier, rappelle-t-on.La première opération avait concerné 20 familles résidant dans des immeubles vétustes implantés dans le quartier « El Othmania » relevant de la Délégation communale éponyme, à Oran-ville, qui avait bénéficié de logements décents au niveau du même site (1.201 LPL) et du même quartier « Pépinière »
Aménagement du lac Dhayet Morsli en village scientifique
L’élaboration du cahier des charges pour la réalisation d’un village scientifique au lac Dhayet Morsli, dans la commune d’Es-Senia (Oran), sera finalisée prochainement. Présidant une réunion consacrée au projet du futur village scientifique, à laquelle ont pris part le directeur des travaux publics et du bureau d’études, le wali d’Oran, Saïd Sayoud a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer l’élaboration du cahier des charges afin de lancer les travaux prochainement, sachant que l’étude est achevée. Au titre de la première phase de ce projet, un des plus grands projets structurants de la capitale de l’Ouest durant ces dernières années, le lac Dhayet Morsli et son proche périmètre seront assainis et son plan d’eau sera désenvasé, ont précisé des services de la wilaya d’Oran. La deuxième phase portera, quant à elle, sur l’aménagement d’espaces verts, la réalisation de zones de repos et d’installations pour la pratique sportive, de parcours de promenade et d’infrastructures commerciales, en plus de cinq bâtiments. Le village scientifique sera, dès son entrée en service, mis à la disposition de l’Université d’Oran, a-t-on souligné de même source. Considéré comme étant le premier du genre au niveau national, le futur village scientifique, qui sera conçu selon une architecture devant symboliser la capitale de l’Ouest, constituera un nouveau lieu de détente supplémentaire pour les familles oranaises et les visiteurs de la ville, tant nationaux qu’étrangers. Il viendra ainsi s’ajouter aux espaces verts dont s’est dotée la ville, lors de la dernière saison estivale, à l’instar du jardin citadin d’Es-Seddikia, du jardin méditerranéen et du plateau du mont Murdjadjo, qui ont également bénéficié de travaux de réhabilitation et d’aménagement, ayant conféré une touche esthétique supplémentaire aux lieux et davantage d’attrait à la ville.
Finalisation de l’immersion du récif artificiel de Bousfer
L’immersion de quarante blocs constituant la deuxième partie du récif artificiel de la baie de Bousfer à l’ouest d’Oran, a été finalisée jeudi avec succès, a indiqué le directeur de la pêche et des ressources halieutiques, Menaouer Maghni Sandid. Erigée sur une superficie de 500 mètres carrés, l’immersion de ce récif a débuté en mars 2023. La deuxième phase a été réalisée jeudi dernier, grâce à la mobilisation d’importants moyens sur terre et en mer pour transporter et immerger les 40 blocs de béton (1 mètre X 1m), a précisé le même responsable.Ce projet écologique marin est le fruit d’une collaboration entre le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, l’association écologique marine Barbarous, l’université d’Oran et l’Agence de coopération internationale japonaise « JIKA », a-t-on rappelé de même source. L’immersion du récif a eu lieu en présence de représentants du ministère de tutelle et de l’agence « JIKA », qui ont eu droit, à cette occasion, à la projection d’une vidéo reproduisant les résultats observés sur la première partie du récif, immergé en 2023, qui constitue, désormais, un foyer pour des dizaines d’espèces végétales et animales, a-t-on fait savoir. L’expérience des récifs artificiels a débuté à Oran en 2015, avec un premier projet pilote initié par l’Association « Barbarous ». Une première à l’échelle nationale, suivi par d’autres expériences à Alger, Boumerdes et Annaba, a souligné le secrétaire général de la dite association, Amine Chakouri, ajoutant qu’un décret ministériel a été promulgué en 2017, ce qui a permis de créer un cadre juridique pour ce genre de projets qui visent à protéger les fonds marins et aider à la régénération de espèces qui y vivent.
Plus de 400 participants aux 8èmes Journées internationales de médecine physique et réadaptation
Les 8èmes journées internationales de médecine physique et de réadaptation du CHU d’Oran se sont ouvertes vendredi dans la wilaya d’Oran, avec la participation de plus de 400 spécialistes nationaux et étrangers. Des spécialistes d’établissements hospitaliers du pays et des experts de France, de Grande Bretagne, de Tunisie et du Liban, entre autres, participent à ces journées scientifiques, organisées par l’Observatoire du handicap, de la réadaptation et de l’éthique en santé (OHRES) du CHU d’Oran, en collaboration avec le Service de médecine physique et de réadaptation (MPR) du même établissement sanitaire. A ce titre, le président de ces journées, Pr Khaled Layadi, également responsable de l’OHRES et du service de MPR, a souligné que la médecine physique et de réadaptation est « le parfait exemple de la spécialité holistique, grâce à ses dimensions physique, cognitive, psychologique, sociale et environnemental ». « Elle est, également, interdisciplinaire et intéresse un large champ de professionnels, tant médecins que paramédicaux, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, orthophonistes, neuropsychologues et psychologues », a-t-il relevé. Ces journées seront « une occasion privilégiée pour des échanges entre intervenants et participants dans le cadre de la formation continue à travers des ateliers et des tables rondes », a ajouté le spécialiste. « Cet événement a comme autre objectif, outre l’échange et l’enrichissement des connaissances et des compétences, la formation des jeunes avec l’espoir de les inciter à explorer davantage les multiples facettes de cette spécialité », a-t-il déclaré. Les thématiques abordées incluent notamment la neuro-réadaptation, la spasticité, la paralysie cérébrale, ainsi que la réadaptation fonctionnelle pour des pathologies neurologiques, telles que les AVC, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques et les lésions médullaires souvent liées aux accidents de la route. Un fléau qui touche particulièrement les jeunes, a-t-il déploré. « La sensibilisation sur l’impact psychologique et social de ces handicaps, tant sur les patients que leurs familles et la société, et les coûts considérables associés à leur prise en charge, figure aussi parmi les objectifs de ce rendez-vous », a ajouté Pr Layadi.Les pathologies pourvoyeuses de troubles de la miction et les problématiques posturales seront également intégrées au programme, selon l’intervenant. Quant aux spécialités, podologie et réadaptation des pathologies infantiles, elles seront à l’honneur, ce qui témoigne de l’approche globale et inclusive de ces journées, qui cherchent à couvrir tous les aspects de la réadaptation et à apporter des réponses aux besoins spécifiques de chaque patient. Plusieurs communications sont programmées dont « Le Contrôle postural: notions fondamentales », « Activité physique adaptée en pathologies neurologiques chroniques. Intérêts et freins », « Stratégies de rééducation dans la maladie de Parkinson », « La Paralysie cérébrale: expérience de la pluridisciplinarité et de la transdisciplinarité » et « Thérapie modulaire du membre supérieur post AVC », entre autres.