La 10ᵉ édition du Salon international de la sous-traitance (Algest) s’ouvrira lundi au Palais des expositions d’Alger avec la participation de plus de 130 exposants. L’annonce a été faite dimanche par le président de la Bourse algérienne de sous-traitance et de partenariat (BASTP), Kamel Agsous, organisatrice de cet évènement en partenariat avec le World Trade Center Algeria.
Invité de la radio nationale, M. Agsous a précisé que les exposants seront répartis sur une surface de 2.500 m² et représenteront l’ensemble de la chaîne industrielle, des sous-traitants spécialisés aux grands donneurs d’ordres, dont le groupe Sonatrach. Placée sous le slogan « Renouveau pour une industrie nationale intégrée », cette édition, qui se poursuivra jusqu’au 20 novembre, accueillera également des délégations étrangères venues de Suède, d’Italie, de Pologne et d’Allemagne. Plusieurs secteurs stratégiques seront au centre des échanges : l’automobile, le dessalement de l’eau de mer, les infrastructures ferroviaires et l’exploitation minière. Les organisateurs s’attendent à recevoir plus de 10.000 visiteurs, un chiffre considéré comme significatif pour un salon strictement professionnel. Une plateforme numérique dédiée a été introduite afin de faciliter les mises en relation et la programmation des rendez-vous B2B. Plus d’une centaine de rencontres d’affaires y sont déjà planifiées, a indiqué le président de la BASTP. Le salon mettra en lumière les entreprises impliquées dans les projets structurants du pays, notamment dans l’exploitation minière, les réseaux ferroviaires, les unités de dessalement, les énergies renouvelables et l’industrie automobile. Selon M. Agsous, plusieurs domaines sont aujourd’hui suffisamment « matures » pour permettre une montée en puissance des PME, parmi lesquels les industries manufacturières, la mécanique, l’automobile, les services et les hydrocarbures. L’évènement comprendra également un programme de conférences thématiques consacrées aux technologies avancées et à l’intelligence artificielle, témoignant de la volonté d’intégrer davantage l’innovation dans les chaînes de valeur industrielles.
