L’ambassadeur d’Algérie en Chine, Ahcène Boukhelfa, a fait part, hier, de la volonté de plusieurs entreprises chinoises opérant dans divers secteurs, notamment l’industrie automobile et des technologies de l’information et de la communication, d’investir en Algérie.
Ces entreprises, a indiqué le diplomate à une délégation de la presse nationale en visite en Chine dans le cadre d’un accord de partenariat entre Algérie Télécom et l’entreprise chinoise spécialisée dans les télécoms Huawei, aspirent à concrétiser leur volonté dans la «fabrication de véhicules légers et lourd ainsi que des bus». Ces entreprises ne seront pas les seules à avoir été attirées par le potentiel d’investissement de l’Algérie qui offre, a-t-il dit «des avantages assez importants tels qu’une main-d’œuvre qualifiée, des salaires avantageux pour l’employeur, une énergie bon marché ainsi qu’une proximité des marchés africains et européens». L’on relèvera que plus de «1000 entreprises chinoises sont déjà installées en Algérie». L’ambassadeur relèvera par ailleurs la «forte présence» de Chinois en Algérie, indiquant que «55 000 visas d’entrée en Algérie ont été délivrés en 2016 à des travailleurs et cadres chinois». Contrairement à cette forte présence, l’ambassadeur relèvera que la présence de la communauté algérienne établie en Chine «est modeste». Ils ne sont que près de «800 Algériens enregistrés dans les registres consulaires contre 560 dans les registres électoraux». La majorité d’entre eux, indique-t-on de même source, sont des «étudiants et des hommes d’affaires» présents en Chine pour de « courtes périodes». Ceux qui sont établis pour une longue durée ou de façon définitive ne dépassent pas les 300 Algériens. L’Algérie souhaite pareillement à ce que «cette présence chinoise soit encore plus importante à travers des investissements directs et la participation dans des projets gouvernementaux mais aussi dans des projets utiles à l’économie nationale par l’installation de capacités de production», selon les dires de l’ambassadeur. Il rappellera dans le sillage la célébration en 2018 du 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre l’Algérie et la Chine qui sera marqué, at-il expliqué «d’une manière assez solennelle à travers la tenue de diverses manifestations à caractère politique, économique et culturel». Il a qualifié, par ailleurs, les relations sinoalgériennes «d’historique», remontant à 1958, soit 4 ans avant l’indépendance nationale. Pour conclure, l’ambassadeur saisira cette occasion pour encourager les entreprises algériennes à investir en Chine afin de saisir l’opportunité de la tenue en 2018, de la Foire internationale de l’importation à Shanghai, en Chine, pour tisser des liens avec d’autres entreprises chinoises.
