Cette usine qui produira annuellement plus 10 de tonnes de poudre, 20 millions de gélules et 115 millions de comprimés répondra aux besoins des cancéreux . Le ministre de l’Industrie Pharmaceutique, Ali Aoun, a inauguré, ce dimanche dans la willaya d’Oran une nouvelle usine de fabrication des produits anticancéreux et cytotoxique. Il s’agit de l’usine appartenant aux laboratoires Orion Lab, dirigée par les deux frères Amry (Seddik et Allel), un projet qui voit le jour après de 4 années de réalisation marquées par les difficultés liées à la situation sanitaire. Dans son intervention le ministre de l’Industrie Pharmaceutique a dévoilé une information qui fera le bonheur des centaines d’investisseurs ; IL s’agit de la levée de l’obligation de l’attestation de bioéquivalence dans les dossiers d’investissement qui permet de libérer près de 500 dossiers bloqués.
Dans cette optique, le ministre qui a exprimé sa satisfaction envers cette usine susceptible de contribuer à l’allègement de la facture d’importation de médicament estimé à plus de 450 millions d’euros par an. Avec un investissement qui s’élève à près de 5 milliards de Dinars, Orion Lab emploiera à terme plus de 150 collaborateurs de divers profils entre pharmaciens, biologistes, ingénieurs et techniciens.
Une réalisation qui répond aux normes et standards internationaux en vigueur pour produire des médicaments génériques cytotoxiques dans l’objectif de couvrir 100% des besoins locaux en la matière et qui permettra à Orion Lab d’exporter ses produits et d’agir en tant que façonneur (CMO) pour des laboratoires locaux et étrangers. Avec ses équipements de pointe pourvus d’un haut niveau d’automatisation et de confinement, associés à des sources d’approvisionnement de matières premières auprès des plus grands fabricants mondiaux, Orion Lab met la qualité des produits au centre de ses préoccupations.
En tant que l’un des premiers laboratoires à produire ces médicaments en environnement entièrement confiné, Orion Lab ambitionne de devenir un acteur majeur de l’oncologie en Algérie en contribuant à répondre aux besoins des malades atteints de cancers.
Implanté sur une superficie de plus de 12 000 m2, le site est aménagé en deux lignes de production : l’une pour les formes sèches et l’autre pour les formes injectables stériles. « Les capacités de production annuelle sont estimées à 10 de tonnes de poudre, 20 millions de gélules et 115 millions de comprimés. Pour les formes injectables les capacités sont estimées à 4 millions de flacons par an ». Allel Amry, CEO du groupe a soutenu que l’objectif, à court et moyen terme, est de couvrir les besoins du marché local puis de s’orienter sur l’exportation
Sarah cheriet
