Les intervenants à une conférence tenue, mardi à Alger, ont affirmé que l’érudit algérien El Hachemi Tidjani avait voué sa vie à la préservation de l’identité arabo-musulmane de l’Algérie.
Dans son intervention à cette conférence organisée à Dar El Imam à l’occasion de la commémoration de la disparition d’El Hachemi Tidjani, le professeur d’histoire, Mohamed El Amine Belghit a indiqué que le regretté, qui maitrisait plusieurs langues, a voué sa vie à la préservation de l’identité arabo-musulmane de l’Algérie » et a été le premier à avoir traduit le Coran en langue française. Son père, Mohamed Tidjani « écrivait dans la revue Al Bassair et était conseiller du roi du Maroc Mohamed V ». El Hachemi Tidjani est né en 1918 à Rabat, sa famille ayant quitté la région d’Ouled Sidi Cheikh pour s’installer au Maroc durant les premières années de l’occupation française, a-t-il fait savoir. L’érudit El Hachemi Tidjani, qui travaillait durant la guerre de libération à la radio « Voix de l’Algérie libre et combattante » relevant de l’Armée de libération, est rentré en Algérie après l’indépendance où il occupe le poste de Secrétaire général de la Faculté centrale et professeur de traduction entre 1962 et 1964. Il a occupé plusieurs postes de responsabilité aux ministères de l’Agriculture et des affaires supérieures de traduction. Il a également été professeur en histoire des civilisations et professeur à l’Institut des sciences islamiques durant les années 80. Outre son diplôme en éducation sportive, l’érudit Tidjani a présenté une thèse de doctorat à l’université de la Sorbonne en France. En 1963, il crée l’association « les valeurs musulmanes algériennes » qui a été dissoute en 1966.
Benadel M