Guerre en Ukraine: Volodymyr Zelensky salue la condamnation par l’Occident des annonces russes de référendums d’annexion

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Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a minimisé, mardi soir, l’importance de «référendums» d’annexion de territoires ukrainiens par la Russie.

«Bien sûr, aujourd’hui, il y a des nouvelles assez médiatisées en provenance de Russie», déclare-t-il dans sa vidéo quotidienne. «Beaucoup de questions à ce sujet. Mais que s’est-il réellement passé ? Qu’avons-nous entendu qui n’avait pas déjà été entendu ?», interroge-t-il. «Notre position ne change pas en fonction de ce bruit ou n’importe quelle autre annonce», ajoute le chef de l’Etat en appelant à «maintenir la pression» sur la Russie. «Préservons notre unité, protégeons l’Ukraine, libérons notre terre et ne manifestons aucune faiblesse», exhorte-t-il. «Je remercie tous les amis et partenaires de l’Ukraine pour leur condamnation massive et ferme des intentions de la Russie d’organiser de énièmes pseudo-référendums», ajoute Volodymyr Zelensky qui précise qu’il participera, mercredi, à l’Assemblée générale des Nations unies en visioconférence. Son épouse Olena Zelensky, présente aux Etats-Unis, a déjà commencé à s’entretenir avec d’autres premières dames comme celle de la Pologne et de la Lituanie. «Et elle a également rencontré neuf épouses de présidents et de premiers ministres de différents pays», précise M. Zelensky.

Pour Emmanuel Macron, les référendums d’annexion à la Russie sont «une provocation supplémentaire» Le président français a réagi à l’annonce de la tenue de référendums dans quatre régions séparatistes d’Ukraine. «Je pense que c’est une parodie, ce qui a été annoncé par la Russie. La seule chose qui existe, c’est la guerre décidée par la Russie, la résistance de l’Ukraine et la fin de la guerre que nous souhaitons», a-t-il ajouté en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Il s’entretiendra avec le président russe, Vladimir Poutine, «dans les jours qui viennent». Pour M. Macron, «il s’agit d’une provocation supplémentaire», qui «n’aura aucune conséquence sur la position qui est la nôtre». «L’idée même d’organiser des référendums dans des régions qui ont connu la guerre, qui ont subi des bombardements est la signature du cynisme», a-t-il dénoncé avant de prononcer son discours devant l’Assemblée générale.