Près de la moitié des habitants de Kiev sont toujours privés d’électricité, vendredi, deux jours après des frappes russes ayant visé des infrastructures esssentielles, a indiqué le maire de la capitale, Vitali Klitschko, sur Telegram : «Un tiers des logements de Kiev ont déjà du chauffage, les spécialistes continuent de le rétablir dans la capitale.
La moitié des consommateurs sont toujours privés d’électricité». Neuf mois jour pour jour après le début de l’invasion russe, des millions d’Ukrainiens ont passé la journée sans courant et dans le froid. À Kiev, environ 70% de la population restait privée d’électricité, tandis que l’approvisionnement en eau a été rétabli, selon la mairie. Trois centrales nucléaires sous contrôle de Kiev ont pu être reconnectées et devaient dans la soirée de nouveau alimenter les foyers privés de courant. Selon le ministère de l’Énergie, ces bombardements ont laissé, mercredi, sans électricité «la grande majorité des consommateurs» en Ukraine qui comptait environ 40 millions d’habitants avant le début de l’invasion russe le 24 février. Les échanges de prisonniers entre les deux camps se sont aussi poursuivis, jeudi, avec 50 captifs libérés de chaque côté, après un échange 35 pour 35 la veille, selon les représentants respectifs. Les bombardements russes se poursuivaient également, faisant quatre morts et dix blessés à Kherson (sud), d’où les troupes de Moscou se sont retirées il y a deux semaines, et six morts et 30 blessés à Vychgorod, près de Kiev. Autre conséquence directe des bombardements russes, la Moldavie, déjà en proie à d’importants problèmes énergétiques causés par le conflit en Ukraine, a également été mercredi la victime de vastes pannes d’électricité, mais la situation était largement revenue à la normale, jeudi.