Guerre en Ukraine: Des dizaines de soldats russes et ukrainiens libérés dansle cadre d’un échange de prisonniers

0
151
This handout picture taken and released by Ukrainian Presidential Chief of Staff Andriy Yermak on February 4, 2023, shows freed Ukrainian prisoners reacting following their exchange in an unknown location in Ukraine. (Photo by UKRAINIAN PRESIDENTIAL CHIEF OF STAFF ANDRIY YERMAK / AFP)

Les autorités ukrainiennes ont révélé que, parmi les 116 Ukrainiens libérés, se trouvaient des soldats ayant résisté au siège de Marioupol. De leur côté, les responsables de la défense russe ont annoncé que 63 soldats russes étaient revenus d’Ukraine. Pas d’attaque du territoire russe avec des armes occidentales, assure Scholz.

Sur un autre plan, il y a «consensus» avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour que les armes fournies par les Occidentaux ne soient pas utilisées pour des attaques sur le territoire russe, a affirmé le chancelier allemand Olaf Scholz dans une interview publiée, ce dimanche, dans l’hebdomadaire Bild am Sonntag. Les alliés de l’Ukraine ont franchi de nouveaux paliers dans le soutien militaire à l’Ukraine en s’engageant à fournir, notamment des chars lourds et des roquettes de plus longue portée. Ces roquettes GLSDB (Ground Launched Small Diameter Bomb) pourraient quasiment doubler l’étendue du champ d’action de la force de frappe ukrainienne, selon le Pentagone qui a annoncé, vendredi, qu’elles seraient incluses dans un nouveau paquet d’aide militaire américaine. Ces engins d’un petit diamètre tirés du sol peuvent atteindre une cible située à 150 km de distance et donc menacer des positions russes derrière les lignes de front.  Des chars lourds de conception occidentale ont également été promis à Kiev qui s’attend à en recevoir «entre 120 et 140» de différents pays. L’Allemagne livrera 14 chars Leopard 2 prélevés sur les équipements de son armée. «Les chars allemands nous menacent à nouveau», avait déclaré, jeudi, Vladimir Poutine, établissant un parallèle entre sa campagne militaire en Ukraine et la guerre contre le nazisme, à l’occasion des 80 ans de la victoire soviétique contre les armées d’Hitler à Stalingrad. «Ses paroles s’inscrivent dans une série de comparaisons historiques saugrenues qu’il utilise pour justifier son attaque contre l’Ukraine», a commenté Olaf Scholz dans Bild. «Or, rien ne justifie cette guerre», a-t-il ajouté. «Avec nos alliés, nous fournissons des chars de combat à l’Ukraine pour qu’elle puisse se défendre. Nous avons soigneusement pesé chaque livraison d’armes, en étroite coordination avec nos alliés, à commencer par l’Amérique. Cette approche commune permet d’éviter une escalade de la guerre», assure encore le chancelier allemand.