L’organisation Médecins sans frontières (MSF) a déclaré que l’escalade sioniste en cours dans le nord de Ghaza avait des conséquences « horribles », appelant à la fin des attaques de l’armée sioniste, engagée dans une guerre génocidaire dans l’enclave palestinienne depuis le 7 octobre 2023. « Alors que la partie nord de la bande de Ghaza est assiégée depuis plus de deux semaines, il est absolument crucial d’assurer la protection des quelques structures de santé fonctionnelles restantes. Les gens doivent continuer à avoir accès aux soins médicaux et aux traitements vitaux. Nous appelons (les forces sionistes) à cesser immédiatement leurs attaques contre les hôpitaux du nord de Ghaza », a affirmé Anna Halford, coordinatrice d’urgence de MSF à Ghaza, dans un communiqué publié samedi. Selon le ministère de la Santé palestinien et les personnels de santé sur le terrain, les forces sionistes assiègent et ciblent actuellement les hôpitaux indonésien, Al-Awda et Kamal Adwan. « Plus de 350 patients seraient bloqués à l’intérieur, dont des femmes enceintes et des personnes qui viennent de subir une opération chirurgicale. Ces patients ont besoin d’un traitement médical continu et ne peuvent pas sortir », a indiqué Mme Halford. « L’escalade de la violence et les opérations militaires incessantes dont nous sommes témoins depuis deux semaines dans le nord de Ghaza ont des conséquences horribles », a-t-elle indiqué, ajoutant que des dizaines de milliers de personnes restent bloquées dans le camp de Jabalia sous les bombardements quotidiens. « Lorsque les hôpitaux sont attaqués, leurs infrastructures détruites et l’électricité coupée, la vie des patients et du personnel médical est menacée », a-t-elle averti. « Il s’agit purement et simplement d’une punition collective imposée aux Palestiniens de Ghaza, qui doivent choisir entre être expulsés de force du Nord ou tués. Nous craignons que cela ne s’arrête pas », a mis en garde Mme Halford. Les alliés de l’entité sioniste « portent une lourde responsabilité dans cette situation désastreuse, causée par leur soutien indéfectible à la guerre. Ils doivent immédiatement faire tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir un cessez-le-feu durable. Pas demain, pas dans une semaine. Maintenant », a-t-elle insisté.