Formation professionnelle « Le secteur fait l’objet de toutes les attentions » souligne Mebarki

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Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a procédé, hier, au Palais des expositions des Pins Maritimes d’Alger, à l’ouverture d’une foire régionale sur les réalisations du secteur de 1999 à 2018. La manifestation se poursuivra jusqu’au 4 juillet.

Demain, les meilleurs élèves à l’échelle nationale seront honorés lors d’une cérémonie qui sera organisée dans la capitale. Mohamed Mebarki était accompagné de plusieurs ministres (Enseignement supérieur et Recherche scientifique, Santé, Poste et Technologies de la communication, Tourisme et Artisanat, Travail) et du wali d’Alger. Mebarki a rappelé que l’Etat a beaucoup investi dans le secteur de la formation professionnelle qui a connu une évolution considérable et de profondes mutations en une vingtaine d’années. Le secteur compte 791 CFPA, 121 INSFP chargés de former des techniciens supérieurs destinés aux élèves ayant le niveau de 3e AS. Le ministre a indiqué que des formations sont dispensées dans 23 branches professionnelles couvrant 478 spécialités de formation de différents niveaux de qualification. Signe de cette évolution, en 1998, le nombre de spécialités dispensées ne dépassait pas 15. Par ailleurs, 28.000 formateurs exercent dans ces structures. Il a également indiqué que le nombre d’établissements privés agréés est de 715 et accueillent près de 30.000 apprenants. Le ministre a rappelé qu’en 1999, le secteur disposait de 671 établissements encadrés par 9.150 formateurs avec 366 spécialités dispensées. La nomenclature des spécialités est passée à 478 en 2018. Mebarki a évoqué d’autres réalisations, citant, à titre d’exemple, la diversité des modes de formation (résidentielle, apprentissage et à distance) suivie par 650.000 stagiaires chaque année. En outre, le secteur compte plusieurs établissements dédiés à des bassins industriels divers et le développement des centres d’excellence afin de mettre à la disposition du secteur économique des compétences professionnelles de haute technicité. Dans cette optique, le ministre de l’Habitat, de la Ville et de l’Urbanisme a rappelé que les métiers du bâtiment sont très demandés. «Nous encourageons les jeunes apprenants à apprendre ces métiers, par ailleurs très bien payés», a-t-il noté. Pour sa part, la ministre de l’Education nationale a estimé qu’échouer au bac n’est pas la fin du monde. Pour Nouria Benghebrit, «les élèves peuvent se rapprocher des centres pour apprendre un métier, et ils ont les mêmes chances que les universitaires de trouver un emploi».

Houda H