Formation professionnelle: 2000 formateurs pour les nouvelles spécialités à  la prochaine rentrée

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 Le ministre de l’Enseignement et de la Formation  professionnels, Mohamed Mebarki a indiqué, dimanche à Alger, que la  prochaine rentrée de la formation professionnelle, prévue le 24 février en  cours, sera renforcée par le recrutement de 2000 formateurs pour les  nouvelles spécialités et l’ouverture de 600 postes budgétaires pour  l’encadrement de 40 nouveaux établissements de formation.

Intervenant à l’ouverture du regroupement des directeurs de wilayas de la  Formation et de l’enseignement professionnels, M. Mebarki a rappelé que le  président de la République avait affirmé à plusieurs reprises que « les  secteurs de l’enseignement et de la formation ne doivent pas subir les  contraintes financières actuelles ». Affirmant que l’augmentation des ressources financières était visible et  sensible, le ministre a fait savoir que « la prochaine rentrée  professionnelle sera renforcée par le recrutement de 2000 enseignants pour  les nouvelles spécialités, et par l’octroi de 600 nouveaux postes  budgétaires destinés à l’encadrement de 40 établissements de formation, qui  viennent s’ajouter aux 1255 déjà fonctionnels ». A ce propos, M. Mebarki a mis l’accent sur la politique de densification  du réseau d’établissements en infrastructures, pour améliorer la prise en  charge de la demande sociale en formation, précisant que le programme en  cours d’élaboration concerne la réalisation de 125 établissements de  formation. « Nous allons œuvrer, aussi, au dégel de certaines opérations à caractère  prioritaire, notamment la réalisation d’instituts nationaux spécialisés,  d’internats, d’extensions d’établissements et d’établissements à  réhabiliter ou à aménager », a-t-il déclaré. Par ailleurs, le ministre a relevé que la réalisation d’infrastructures  avait atteint un niveau record entre 2014 et 2018, évoquant la réalisation  de 89 Centres de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA), 51  Instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle (INSFP) et 11  Instituts d’enseignement professionnel (IEP). Soulignant, dans ce sens, l’importance de mettre en œuvre la politique  relative à l’utilisation rationnelle des moyens et des ressources  disponibles, M. Mebarki a estimé que « les CFPA ne sont pas pleinement  utilisés, alors que les instituts fonctionnent en dépassement de leurs  capacités ». Outre l’élargissement des possibilités d’internat, le ministre considère  que l’effort doit être orienté vers la transformation, quand c’est  possible, des CFPA en INSFP et des annexes en CFPA, lorsque les conditions  le permettent et la demande le justifie. Concernant les offres de formation, le ministre a fait état de plus de  280.000 nouvelles places (tous types confondus) pour la rentrée de février,  portant le nombre global des stagiaires à 630.000. Pour ce qui est des offres de formation pour les candidats du niveau de  3ème AS, le ministre a annoncé que le nombre de places pédagogiques  proposés est de 25.000″, ajoutant qu’il s’agit d’une offre intéressante,  « mais la situation nous amène à continuer à faire appel à l’utilisation de  sections détachées dans les CFPA ». « Les branches considérés comme stratégiques et prioritaires, représentent  près de 62% de l’offre de formation diplômante, alors qu’elles  représentaient 54% à la rentrée de février 2018 », a-t-il poursuivi,  précisant que les filières industrielles représentent « 23% de l’offre de  formation diplômante, contre plus de 15% pour l’hôtellerie, le tourisme,  l’artisanat et les travaux publics et 7,5% pour l’agriculture et  l’industrie agroalimentaire ».    Dans ce contexte, M. Mebarki a insisté sur l’importance de « renforcer les  cursus de formation par l’accompagnement des stagiaires dans le domaine de   l’entreprenariat », préconisant l’introduction d’un enseignement dans ces  cursus de formation, à travers le module relatif aux techniques de  recherche d’emploi et à la création d’activités par les stagiaires, en plus  des conférences organisées dans ce domaine, en particulier pour les  techniciens supérieurs (TS).  Evoquant les établissements privés de formation professionnelle, le  ministre a estimé qu’ils « constituent une partie intégrante du système  national de formation et d’enseignement professionnels, et à ce titre,  participent à toutes les activités du secteur et constituent un appoint aux  établissements publics de formation ». « La publication du décret exécutif du 14 juin 2018 et de l’arrêté du 04  novembre 2018, fixant le cahier des charges relatif à la création, à  l’ouverture et au contrôle d’un établissement privé de formation ou  d’enseignement professionnel, donne l’occasion de contribuer à les  dynamiser », a-t-il soutenu à ce propos. Pour sa part, le Secrétaire général de la Fédération nationale des  travailleurs de la Formation et de l’enseignement professionnels, Rabah  Baghloul, a valorisé les acquis réalisés au profit des travailleurs du  secteur, saluant toutes les décisions émanant de l’Administration centrale  pour la promotion et le développement de la politique du secteur, à travers  la création de nouvelles spécialités en phase avec la politique de  développement, notamment dans le domaine de l’Agriculture, du Tourisme et  des Travaux publics.  A cette occasion, M. Baghloul a tenu à saluer « la politique judicieuse du  président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui accorde une  importance majeur au secteur », ajoutant que la Fédération « cautionne les  décisions de la centrale syndicale, à sa tête le Secrétaire général,  Abdelmadjid Sidi Saïd, en soutien au Moudjahid Abdelaziz Bouteflika lors de  la prochaine Présidentielle, et s’engage à la mobilisation en faveur de sa  campagne populaire, partant de notre confiance en les qualités et  réalisations de l’homme et pour la continuité du processus de développement  enclenché depuis son accession au pouvoir en 1999 ».