La réunion du bureau politique du FLN élargit aux commissaires nationaux et membres des commissions de transitions du parti sous la présidence du Docteur Djamel Ould Abbes avant-hier, au siège central du Parti à Alger, a porté sur le lancement officielle de dépôt de candidature aux prochaines élections législatives à partir du 16 jusqu’au 31 Janvier 2017. La sélection finale des candidatures se fera entre le 7 et le 27 févier 2017. Dans ce cadre, une instruction du département organique du parti a fixé les conditions d’éligibilité aux élections législatives sur la liste du Front de Libération Nationale qui compte aujourd’hui 550 000 militants, 500 membres du comité central , 217 députés 48 sénateurs. A l’occasion de cette rencontre Ouled Abbes a précisé, que «Chaque militant peut se présenter et il n’y a que 462 postes de députés». Cette opération de dépôt des candidatures au niveau des Kasma, avant de les soumettre aux commissions de wilaya, puis à la commission nationale. En vue de relever le défi des prochaines échéances et conforter sa place sur la scène politique, une stratégie a été mise en place en prévision de ces échéances, portant sur les critères devant être remplis par les futurs candidats, dont le «soutien au président de la République, président du parti et à son programme». Les candidats doivent également répondre aux critères de compétence, d’expérience, de bonne réputation et d’intégrité outre la crédibilité, selon l’instruction. La commission de wilaya préparatoire des élections législatives est composée des membres du comité central, des deux chambres du Parlement, des bureaux des commissions transitoires et des présidents des assemblées de wilaya. Elle est également composée de sous-commissions, dont la commission de mobilisation matérielle et de logistique, la commission de la campagne électorale, celle des contentieux et la commission de suivi des candidatures. En vertu de cette instruction, les membres de ladite commission n’ont pas le droit de se porter candidats aux élections. Il est également préconisé d’élaborer les listes nominales des candidats «sans tenir compte de l’ordre de classement» et qui seront envoyées, en dernière étape, au secrétariat général qui tranchera, selon les critères fixés outre les conditions fixées par la loi. Les mêmes dispositifs sont adoptés pour la communauté nationale résidante à l’étranger. L’opération devrait s’achever 70 jours avant la date du scrutin. Dans une déclaration à la presse en marge de la réunion tenue par le secrétaire général du parti du FLN, Djamel Ould Abbes, avec les mouhafidhine du parti et les présidents des commissions transitoires, Moussa Benhamadi, conseiller chargé de l’information, a estimé que la confirmation de l’intégrité des candidats se fera par l’enquête, ajoutant que les parties compétentes «seront appelées à fournir des informations sur tous les candidats». L’intervenant a abordé la question d’interférence entre l’argent et la politique, ainsi que celle liée à l’achat des consciences. Il a dans ce sens déclaré : «Il se peut, qu’il y ait une certaine exagération de la part de certaines personnes qui n’ont pas réussi dans le passé à introduire leurs noms dans les listes de candidature. Nous œuvrons au sein du parti au règlement de nos problèmes et tout autre chose est considérée comme immoral». Il a évoqué, en outre la place de certains noms connus au sein du parti de leur possibilité de remporter des sièges lors des prochaines législatives. Il a précisé à ce propos que ces personnes «ont un parcours indéniable et ne peuvent être marginalisés, ajoutant que cela ne signifie pas l’exclusion des jeunes».