Après avoir mené une vague campagne de sensibilisation contre l’usage du sac en plastique sous le slogan : «Non au sac plastique», l’enseigne UNO de Numidis, proposera dès le 1er février, des sacs réutilisables sur l’ensemble de ses surfaces commerciales.
Fini les sacs en plastique pour cette filiale du groupe Cevital. Les nouveaux sacs réutilisables, qui seront cédés à 100 DA, sont certifiés recyclables respectant les exigences écologiques. Cette action reste considérée comme un pari à relever. Les raisons restent à la fois liées à la culture du pays, mais aussi aux coûts. Aussi, l’enseigne a-t-elle décidé de passer le cap. Rappelons la volonté de conditionner le lait en brique. Une opération tant attendue en 2017, mais qui a été abandonnée. L’on craignait en effet que le passage à ce type conditionnement n’augmente le prix du lait actuellement fixé à 25 DA. L’ancien ministre de l’Agriculture avait certifié qu’aucune augmentation de prix n’allait être appliquée. «Je suis catégorique sur ce point, quelle que soit la mesure prise en interne par les entreprises (les laiteries) en ce qui concerne l’emballage», avait-t-il, confirmé dans d’une interview accordée à TSA.
Citée par le quotidien Liberté, la responsable communication externe à Numidis, Hayet Touchene, avait indiqué au mois de décembre dernier, que «80% des clients sondés dans les surfaces d’UNO sont favorables pour l’élimination définitive du sac plastique». Malgré les 20% encore retissant, l’enseigne a fait son choix et s’attend à ce que son initiative incite «les autres à suivre l’exemple» et de «revenir aux fondamentaux de l’environnement». Il importe de noter en ce sens que les sacs en plastique ont été remplacés par d’autres biodégradables entre 2015 et 2016. La mesure a été appliquée après constat de chiffres alarmant de leur utilisation. L’on a estimé à «7,7 milliards de sacs en matière plastique utilisés par an en Algérie». L’utilisation reste faramineuse et qu’en dire de la production des sacs en plastique illicite. Des mesures coercitives ont été prises par les pouvoirs publics pour mettre un terme à ce type de production. Mais ces mesures ne peuvent atteindre les résultats escomptés qu’à travers, notamment, l’intensification de la sensibilisation du citoyen.
