Equipe nationale: A quand de nouveaux renforts pour les Verts ?

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Si on a appris une chose des dernières sorties des Verts, c’est que l’équipe a encore besoin de renforts et de sang neuf pour se régénérer et grandir, surtout que les anciens cadres de la sélection sont sur une courbe descendante.

Certains d’entre eux n’ont plus les ressources et/ou la motivation nécessaires pour continuer à renouveler constamment leurs performances avec l’EN. D’ailleurs, le nouveau staff technique de l’équipe nationale en est conscient. C’est pour cette raison que d’anciens tauliers comme Mahrez, Slimani, Belaili ou encore Feghouli lors des derniers stages de la sélection. Petkovic mise sur la carte du renouvellement pour relancer une machine grippée en proie au doute après le fiasco de la CAN. Il aura certainement besoin de temps et de patience pour former un nouveau groupe compact et homogène et surtout compétitif au plus haut niveau. Une tâche compliquée et risquée, mais exaltante et passionnante pour un coach et même pour des joueurs à la recherche de confirmation et de reconnaissance. Car il faut le dire, la sélection nationale, hormis un ou deux éléments, ne possède pas en ce moment des joueurs de classe mondiale. Elle est constituée d’un groupe hétéroclite composé de joueurs revanchards et d’espoirs à la recherche de leur voie vers la gloire.  Cela dit, le match contre l’Ouganda à Kampala, nous a montré qu’ils ont de l’orgueil, la capacité de réagir et la force de renverser une situation en leur faveur. Après une première mi-temps catastrophique à l’issue de laquelle ils étaient menés (1 – 0), ils ont eu une réaction de champion en seconde période qui leur a permis de l’emporter (2 -1).   C’est un atout et une qualité sur lesquels il faudra s’appuyer à l’avenir pour renforcer les liens au sein du groupe. L’état d’esprit est primordial pour former une équipe performante, même il ne faut pas pour autant négliger la qualité qu’il va falloir aller dénicher.Faute de talent avéré chez nous dû essentiellement à l’absence d’une formation adéquate dans les petites catégories, les responsables de la FAF se sont tournés depuis longtemps vers la filière des binationaux pour renforcer l’EN. Une pratique entrée dans les mœurs footballistiques, ce qui fait qu’à chaque qu’un jeune talent d’origine algérienne éclot quelque part en Europe, nos dirigeants sont à l’affût pour le cueillir. Mais il ne faut pas se leurrer, les jeunes au grand potentiel sont souvent contraints, sous la pression, de représenter leur pays d’adoption. Mais cela n’empêche pas de récupérer des joueurs tout aussi intéressants.Récemment, on a pu convaincre les Ait-Nouri, Aouar, Bouanani, Gouiri, Chaïbi pour ne citer que ceux-là, de porter les couleurs nationales. Mais ce travail de sape ne s’arrête jamais. Toujours à la recherche de renforts, il va falloir néanmoins savoir convaincre, mais aussi faire face à la concurrence. C’est au pouvoir de persuasion que l’on juge désormais la force et l’efficacité du président de la FAF.A ce propos, la Fédération par le biais de son chargé de communication, avait annoncé il y a quelques semaines, sur le plateau d’une émission de l’ENTV, l’arrivée prochaine « de trois nouveaux joueurs ». Il avait même ajouté que Walid Sadi voulait qu’ils soient convoqués pour le stage du mois de juin, mais le coach national avait refusé.Depuis, il n’y a pas eu de nouveau sur ce dossier, alors que l’opinion sportive espère l’arrivée de Cherki, de Akliouche et d’autres, surtout que le contexte politique difficile en France joue actuellement en faveur de la sélection algérienne. Il faut savoir en profiter.

Ali Nezlioui  

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