Entrepreneuriat: Plus de 11 000 projets innovants enregistrés au niveau des incubateurs universitaires

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Plus de 11 000 projets innovants ont été enregistrés au niveau des incubateurs universitaires, a indiqué hier à Alger, le président de la Commission nationale d’accompagnement de l’innovation et des incubateurs universitaires, Ahmed Mir. Dans une allocution prononcée lors des travaux d’une rencontre placée sous le thème : » l’Entrepreneuriat, réalité et perspectives », organisée en marge de la foire de la production algérienne, M. Mir a indiqué que les incubateurs universitaires, au nombre de 98, avaient enregistré jusqu’à présent plus de 11.000 idées innovantes.

Et de préciser que ce chiffre « s’explique par l’adhésion, de plus en plus, des étudiants aux efforts des secteurs de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micros-entreprises, visant à créer une génération d’entrepreneurs dans le milieu universitaire tout en les accompagnant dans le lancement de leurs projets innovants ».A ce propos, il a indiqué que le « marché d’emploi n’accueille que 20% des diplômés universitaires estimés à 200.000 diplômés/par an », rappelant « la saturation » du marché d’emploi qui repose sur les offres des entreprises publiques et privées, des administrations et des instances publiques. »Cela nécessite une réflexion sur la promotion de la culture entrepreneuriale en milieu universitaire, à travers notamment le changement de la mentalité de l’étudiant algérien, en l’encourageant à créer une startup ou une micro-entreprise au lieu de se contenter d’être un simple demandeur d’emploi ».Selon les chiffres avancés par le responsable, « les étudiants ont demandé l’obtention de brevets d’invention auprès de l’Institut national algérien de propriété industrielle (INAPI), qui a reçu 1.380 demandes de brevets d’invention». Aussi, 6.000 étudiants porteurs d’idées innovantes ont été recensés au niveau des centres de développement d’entrepreneuriat, De son côté, l’expert économique, Saad Salami, a précisé que l’université jouait un rôle majeur dans la création de la richesse, à travers la formation des jeunes entrepreneurs, soulignant l’impératif de procéder à un recensement  minutieux des petites entreprises, des micro-entreprises et des start-up, en vue de développer une future vision s’appuyant sur des données réelles, sur laquelle se baseront les plans économiques de l’Etat. D’après l’expert, les données disponibles indiquent que les énergies renouvelables, l’agriculture et les industries manufacturières représentent les secteurs qui intéressent le plus les jeunes entrepreneurs. Pour sa part, le président du Centre algérien de l’économie prospective et du développement de l’investissement et de l’entrepreneuriat, Akram Zidi, a souligné l’importance de la valorisation des compétences afin de créer de nouvelles activités économiques, et de dynamiser, ainsi la stratégie de l’Algérie qui vise l’instauration d’un nouveau modèle économique à même de limiter la dépendance aux hydrocarbures.

Moussa O