Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a organisé, ce lundi à Alger, un atelier de sensibilisation sur les droits des autistes sous le thème «pour une meilleure prise en charge des personnes autistes», avec la participation de plusieurs ministères et de la société civile.
Dans son allocution d’ouverture, le président du CNDH, Abdelmadjid Zaalani, a fait savoir que «l’objectif derrière l’organisation de cet atelier d’évaluation et de sensibilisation était d’aplanir les difficultés qui se dressent devant cette frange de la société et de s’atteler à leur réunir les conditions favorables pour qu’ils puissent vivre indépendants et mener une vie décente tout en les impliquant dans la vie sociale». «Cette activité s’inscrit dans le cadre de l’attachement du CNDH à la promotion et la diffusion de la culture des droits de l’Homme ainsi que la sensibilisation à l’importance de la prise en charge des franges les plus vulnérables de la société, notamment les autistes», a-t-il poursuivi. «Le CNDH est un mécanisme national et trait d’union entre la société civile et l’Etat pour la promotion et la protection des droits de l’homme», a mis en avant le responsable.
Le Conseil assure l’accompagnement de la société civile activant en la matière, l’évaluation, la consultation, soumet les recommandations à l’Etat concernant le dossier de l’autisme et s’enquiert du respect des engagements des secteurs concernés. Cette rencontre constitue également une occasion pour renforcer l’interaction entre les différents partenaires, en leur permettant de monter à la tribune, présenter leurs contributions et mettre en lumière les efforts de l’Etat en la matière, notamment les décisions du Conseil des ministres du 18 avril 2021, visant à prendre en charge le dossier de l’autisme, ainsi que les conclusions de la réunion du gouvernement du 19 mai 2021 sur le dossier de l’autisme, a-t-il indiqué.
C’est pourquoi, cette rencontre est l’occasion de mettre en avant les efforts déployés par la société civile «en vue de parvenir à des solutions aux problèmes dont souffrent les personnes atteintes d’autisme, en ce sens que la société civile est un partenaire efficace en faveur des droits de l’homme, en particulier les catégories vulnérables, à l’instar des personnes souffrant d’autisme», a-t-il souligné. La société civile tend également à examiner les solutions proposées pour la prise en charge de cette catégorie et les moyens de les concrétiser sur le terrain. Plusieurs participants, parmi eux des représentants de divers départements ministériels et d’associations de la société civile activant dans le domaine de la protection des personnes autistes, ont convenu de la nécessité «d’unir et de conjuguer les efforts pour une meilleure prise en charge de la catégorie de personnes autistes». Il ont relevé, par là même, les efforts consentis par divers organismes et instances pour prendre soin de cette catégorie qui célèbre la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, coïncidant avec le 2 avril de chaque année.
Le workshop a été rehaussé par la présence de la déléguée nationale à la protection et à la promotion de l’enfance, Meriem Cherfi, qui a assuré, lors de son intervention que «le traitement du dossier de l’autisme nécessite la conjugaison des efforts de tous les acteurs», exprimant sa disposition à contribuer aux actions visant une prise en charge optimale de cette frange sociale, notamment les enfants, en leur apportant l’accompagnement nécessaire.
Yasmine D.