L’OPEP rendra hommage au président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour ses efforts ayant contribué à une remontée des cours du pétrole, a indiqué le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni. « Vers la fin septembre les pays membres de l’OPEP vont venir en Algérie pour rendre hommage au président de la République pour ça sagesse et ses efforts ayant contribué à une remontée des cours du pétrole de 20 dollars en 2016 à presque 80 dollars actuellement « , dira le ministre de l’Energie M. Guitouni a rappelé le rôle du chef de l’Etat pour parvenir à conclure un accord tacite, le 28 septembre 2016 à Alger, entre les membres de l’OPEP, validé par la suite à Genève. Selon lui, les nombreuses visites effectuées en 2016 en Algérie, par des souverains, des chefs de gouvernements et des ministres de l’Energie des pays de l’OPEP et même non OPEP, visaient à se concerter avec l’Algérie pour identifier les voies et moyens de stabiliser les cours du brut sur le marché international.
Future loi sur les hydrocarbures : l’Algérie s’inspire de l’expérience internationale
S’exprimant en marge d’une conférence de presse qu’il a animée en marge de sa visite à Boumerdès, le ministre a expliqué que la future loi était en cours de préparation par les experts et s’inspirait de l’expérience d’autres pays afin d’éviter leurs erreurs et tenir compte de leur succès. « Il ne faut jamais se presser lorsque nous préparons une loi de cette envergure, qui engage tout un pays », a-t-il soutenu. A une question sur l’acquisition par Sonatrach de la raffinerie « Augusta » en Italie, le ministre s’est interrogé sur les réelles motivations du tollé soulevé par l’annonce de cet achat, qui s’inscrit dans la nouvelle stratégie de la compagnie nationale visant à développer ses activités et investissements à l’international. Cette acquisition a été validée par le Conseil d’administration de Sonatrach et jouit de l’accord du gouvernement algérien, a expliqué M. Guitouni, ajoutant qu’elle était l’aboutissement de négociations, d’une année, entre la compagnie nationale et le propriétaire de la raffinerie, l’américain Exxon Mobil. Il y a eu également des concertations avec les experts sur l’intérêt ou non de l’acquisition, ainsi qu’avec les autorités italiennes sur l’aspect environnemental, a-t-il relevé. Selon lui, racheter ce type de structure (ayant coûté moins de 1 milliard dollars, ndlr), est « plus rentable » que la construction d’une nouvelle raffinerie, qui « nécessite une durée de réalisation de cinq ans et quelque 5 milliards dollars ». Evitons la suspicion. Nous sommes là pour travailler dans l’intérêt du peuple et de l’Algérie. Il faut que Sonatrach investisse à l’extérieur », a-t-il avancé. Pour étayer ses arguments, le ministre a fait savoir que les investissements de Sonatrach au Pérou, rapportaient 120 millions dollars par an, à l’Algérie.