Développement: Des membres de la diaspora algérienne en France renouvellent leur volonté à  participer au développement de l’Algerie

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Des membres de la diaspora algérienne en France,  réunis hier à Paris en marge du Forum des diasporas africaines, ont  renouvelé leur volonté de participer au développement de leur pays avec la  création de valeurs dans plusieurs secteurs.

Lors de la tenue du forum, la Chambre algérienne de commerce et  d’industrie de France (CACI-France) a organisé une table-ronde regroupant des membres de la diaspora et des promoteurs locaux venus d’Algérie,  réaffirmant ainsi son soutien et son engagement à la mise en réseaux des diasporas africaines et méditerranéennes et en synergie avec l’espace économique et institutionnel européen. Le président de la CACI-France, Kacem Aït Yalla, a rappelé que la  construction d’un avenir commun « passe par des projets innovants, inclusifs, capables de mobiliser les énergies et de progresser ensemble », soulignant que la CACI-France reste « engagée pleinement » pour faire de la diaspora algérienne un des « moteurs stratégiques » de l’ouverture et du  développement du pays dans une mondialisation de « plus en plus effrénée ». La table-ronde, à laquelle ont participé Abdelatif Hamamda, président de la Fédération des jeunes entrepreneurs algériens (FJEA), Isabelle Berrier, présidente de Welcoming Diasporas û Oran, et Mehdi Omarouayache, président  d’Algeria Digital Cluster (ADC), la mère de Yacine Brahimi, présidente de l’entreprise YBL, et Jean-Pierre Xavier, responsable de la boisson Ifri internation, a été l’occasion des participants de procéder à l’examen des possibilités de booster la participation de la diaspora dans l’économie algérienne, notamment dans la nouvelle conjoncture qu’est en train de vivre  le pays depuis le 22 février 2019. Il y a lieu de noter que le hirak et ses répercussions sur l’économie n’a pas été absent des discussions, ce qui a fait dire à Hamamda que les membres de la bande « emprisonnée » n’avaient pas laissé aucune place aux promoteurs « honnêtes et sérieux » pour prendre part au marché national, soulignant pour les membres de la diaspora que de nouvelles perspectives  « s’ouvrent maintenant ». Il a tenu à souligner dans ce contexte que les dispositifs d’encouragement à l’emploi de jeunes et à l’investissement, dont il est issue, ont été « très bénéfiques » à la jeunesse algérienne, relevant que le suivi et l’accompagnement des jeunes promoteurs manquaient grandement ». Pour lui, les entrepreneurs locaux ont besoin du parrainage de la diaspora comptant sur son capital expérience et expertise. « C’est avec vous qu’on va  avancer au pays », a-t-il lancé. Pour sa part, Mehdi Omarouayache, qui a déjà tenté une aventure africaine en sa qualité de startuppeur, a appelé à développer la relation de la diaspora dans une coopération sud-sud, soulignant qu’il y a « beaucoup de choses » à partager avec l’Afrique. C’est dans ce contexte que les participants ont évoqué le manque d’efficacité des réseaux algériens, notamment en Afrique, appelant au soutien de la diplomatie économique algérienne pour accompagner les  promoteurs algériens en Afrique. L’ambassade d’Algérie en France a organisé, dans le cadre du Cercle Saint-Augustin, plusieurs rencontres avec les membres de la communauté algériennes qui veulent investir en Algérie dans les différents secteurs, rappelle-t-on. Ces rencontres ont concerné les universitaires, les startuppeurs, les artistes et les membres de la société civile.

N.I