Dans cette perspective, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a tenu à rassurer sur la disponibilité des produits alimentaires de large consommation durant le mois de Ramadhan, tout en affirmant que les secteurs concernés avaient pris les mesures nécessaires pour assurer la disponibilité de ces produits sur les marchés nationaux.
Le ministre a fait savoir que l’Etat a mis tous les moyens nécessaires pour que les marchés soient approvisionnés de manière régulière et pour qu’il n’y ait pas de pénurie dans certains produits comme les légumes, les viandes, l’huile de table, le lait en sachet, la farine et la semoule, précisant que le ministère du Commerce a accordé une autorisation permettant aux producteurs de vendre directement les produits plafonnés aux détaillants et aux citoyens. A ce titre, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, avait tenu à préciser récemment que la pénurie qui touche certains produits de première nécessité était due principalement à une perturbation dans la distribution, tout en rassurant d’un retour à la normale durant les prochains jours. Le Premier ministre avait estimé que ce dysfonctionnement résulte des procédures et formalités accomplies par certaines usines vers la fin de chaque année, telle que l’opération d’inventaire qui entraîne une baisse du rythme de distribution. S’agissant de l’huile de table, le même responsable a indiqué que les besoins nationaux en ce produit s’élevaient à 1600 tonnes/jour, tandis que la production avait atteint plus de 2000 tonnes/jour, avec une capacité supplémentaire dépassant les 400 tonnes/jour, ce qui permettra, a-t-il ajouté, de couvrir tous les besoins nationaux. Le Premier ministre a en outre rappelé que les prix des produits de consommation au niveau mondial ont connu «une importante hausse en raison des conditions climatiques et de la hausse du coût du transport maritime de la Chine vers l’Europe et aussi de l’Europe vers l’Algérie qui a quadruplé». En dépit de cela, a-t-il dit, «l’Etat a maintenu ses subventions des produits de base qui se vendent encore au même prix et n’ont pas connu d’augmentation». Par ailleurs, M. Benabderrahmane a rappelé les niveaux de transferts sociaux s’élevant cette année à 1.942 mds/DA destinés à la subvention des produits alimentaires, de l’eau, de l’électricité et de tout ce qui est nécessaire au citoyen.
«L’Algérie est le seul pays qui, en dépit de la difficulté des conjonctures économique et sanitaire, maintient ce genre de transferts», a-t-il souligné, ajoutant que «ces mesures dénotent les efforts du pays pour la préservation du tissu social et du pouvoir d’achat des citoyens».
Le Premier ministre a réaffirmé, dans ce sens, la volonté de l’Etat à maintenir ce type de subventions, tout en ciblant les catégories nécessiteuses, conformément à la Constitution qui protège les droits de tout un chacun et consacre le principe d’égalité entre les citoyens». Dans le même sens, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait affirmé que l’Etat social ne disparaîtra pas et ce, conformément aux principes consacrés dans l’Appel du 1er Novembre 1954 et au testament des martyrs de la Révolution. Tebboune s’est engagé également à améliorer le pouvoir d’achat des Algériens à travers des mécanismes qui seront définis ultérieurement. Il a indiqué, en outre, que 2022 sera l’année des réformes structurelles pour la réédification de l’Etat algérien moderne, faisant part de l’application, «pas à pas», de ses 54 engagements. Il avait rappelé avoir déclaré devant les Algériens «54 engagements réels écrits et non des rêves ou des promesses électorales populistes», assurant qu’à la fin de l’exécution des engagements «il y aura une autre Algérie». Indiquant qu’il suit la concrétisation de ses engagements «pas à pas», le Président Tebboune a fait état du début d’application sur le terrain de plusieurs engagements. Et d’affirmer que sa démarche visant à mener à bien les différentes réformes émane d’une parfaite connaissance «des dessous de l’Etat», précisant que «nous avons grandi dans le patriotisme, nous vivons avec et nous n’ambitionnons ni argent ni pouvoir, mais le bonheur du citoyen». Lors de la dernière rencontre gouvernement-walis, le président de la République avait donné des instructions fermes aux responsables au niveau local à l’effet de se pencher, de manière sérieuse et efficace, sur les attentes, les problèmes et autres préoccupations soulevés par les citoyens dans les différentes régions du pays. Le chef de l’Etat, faut-il le souligner, avait maintes fois souligné qu’en dépit de la nouvelle conjoncture dictée par les répercussions néfastes sur l’économie du pays, l’Etat ne compte pas lésiner sur les moyens et les ressources afin de faire redémarrer la machine de production, tout en veillant à la préservation du caractère social de l’Etat. Il avait aussi rappelé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés. C’est dans cette optique que s’inscrit la nouvelle démarche des pouvoirs publics visant à permettre une véritable relance de la machine de production économique, tout en veillant à maintenir et préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Tebboune avait affirmé également que l’Etat social ne disparaîtra pas et ce, conformément aux principes consacrés dans l’Appel du 1er Novembre 1954 et au testament des martyrs de la Révolution. Ce sont des engagements qui visent à améliorer le pouvoir d’achat des Algériens à travers des mécanismes qui seront définis ultérieurement. Le chef de l’Etat avait rappelé avoir déclaré devant les Algériens qui ses 54 engagements étaient «réels et écrits et non des rêves ou des promesses électorales populistes», assurant qu’à la fin de l’exécution des engagements, «il y aura une autre Algérie». Indiquant qu’il suit la concrétisation de ses engagements «pas à pas», le Président Tebboune a fait état du début d’application sur le terrain de plusieurs engagements. Il avait affirmé aussi que sa démarche visant à mener à bien les différentes réformes émane d’une parfaite connaissance «des dessous de l’Etat», précisant que «nous avons grandi dans le patriotisme, nous vivons avec et nous n’ambitionnons ni argent ni pouvoir, mais le bonheur du citoyen». L’Algérie est un pays protégé et gare à quiconque serait tenté de lui porter préjudice, a souligné le Président Tebboune, menaçant «ceux qui voudraient vendre le pays aux ennemis d’avoir à en payer le prix fort». Il s’agit de lancer des réformes à caractère économique et social, en sus de la reconstruction des bases sociales et économiques de l’Etat afin de mettre en place un Etat moderne. Le chef de l’Etat a annoncé, par ailleurs, l’ouverture début 2022 des ateliers pour la révision des codes communal et de la wilaya afin de conférer davantage de prérogatives aux élus locaux et les doter d’outils leur permettant d’honorer leurs engagements devant les citoyens qui les ont choisis pour la gestion de leurs affaires. La réforme de la politique d’aide sociale figure parmi les grandes réformes devant se concrétiser l’année prochaine, dira le président de la République qui a assuré que cette réforme passera par «un débat national élargi» associant les syndicats, et que la «levée des subventions sociales concernera seulement un tiers des citoyens parmi ceux ayant des revenus très élevés». Il avait fait remarquer que cette réforme nécessite un certain niveau de numérisation et des statistiques précises, soulignant que la revalorisation des salaires à travers l’augmentation du point indiciaire «est une démarche juste ayant pour objectif d’améliorer le pouvoir d’achat des citoyens».
T. Benslimane