Le déficit commercial de l`Algérie a atteint 1,69 milliard de dollars (USD) sur les deux premiers mois de 2017, contre un déficit de 3,72 milliards USD sur la même période de 2016. Cette différence représente une baisse de 55%, annonce un bilan du Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (CNIS). D’après ce rapport, les exportations ont augmenté à «6,05 milliards USD entre janvier et fin février de l’année en cours contre 3,99 milliards USD sur la même période de 2016». Ce qui représente une hausse de plus de 50 %, correspondant, en chiffres, à une augmentation de «2,06 milliards USD».Les importations ont pour leur part connu une certaine stabilité. Elles se sont établies «à 7,75 milliards USD en janvier-février 2017 contre 7,71 milliards USD en janvier-février de l`année écoulée». Ceci représente en fait une légère hausse de 0,51%. Par ailleurs, le même bilan indique que les exportations ont pour cette fois encore, «assuré la couverture des importations à hauteur de 78% contre 52%». Les exportations restent tributaires du secteur des hydrocarbures dont les produits représentent l’essentiel des ventes de l’Algérie à l’étranger. La contribution des exportations «hors hydrocarbures» quant à elle demeure toujours faible. Il est à rappeler que le déficit commercial s’était creusé de «585 millions de dollars (USD) durant le seul mois de janvier 2017, contre un déficit de 1,82 milliard USD au même mois 2016 ». Ce qui représente une baisse de 68%. Malgré cette baisse, il a été constaté une hausse du volume des exportations. Selon le Cnis, ces dernières avaient augmenté à «3,3 milliards USD sur le premier mois de l’année en cours contre 2,05 milliards USD en janvier 2016». Ce qui représente une hausse de plus de 60,74% correspondant. En comparaison avec les données de l’année dernière, on constate que le déficit arpente une courbe descendante. La balance commerciale avait accusé au cours des onze premiers mois 2016 un déficit de l’ordre de «17,2 milliards de dollars US», par rapport aux résultats des 11 premiers mois 2015. Elle s’était d’ailleurs creusée de plus de 12 milliards de dollars sur les 10 premiers mois de l’année 2015, en raison de la chute des cours du pétrole.