Plusieurs chefs des partis ont appelé à une large participation aux prochaines élections législatives, soulignant que le succès de ce rendez-vous contribuera, à coup sûr, au renforcement de la cohésion nationale et consolidera le front interne pour faire face aux complots internes et externes fomentés contre l’Algérie.
Ils ont également considéré que les élections constituent le moyen le plus sûr pour opérer le changement. Dans le même contexte, ils ont plaidé pour un discours politique qui rassemble les Algériens, resserre le rang national, relève le niveau de conscience collective et s’éloigne du discours subversif qui sème le désespoir, attise les désaccords et creuse les différences. Ces même partis ont exprimé leur satisfaction après la convocation du corps électoral, estimant que cela concrétise l’engagement du président de la République avec la classe politique et tout le peuple à renouveler les institutions élues dans le cadre d’une opération électorale régulière et transparente, conformément aux exigences de la démocratie consacrant la souveraineté du peuple. A cet égard, ils se sont engagés à œuvrer d’arrache-pied pour que les prochaines législatives consacrent la souveraineté populaire et aboutissent à une assemblée populaire largement représentative, bénéficiant d’une forte crédibilité et soutenue par une assise populaire très solide, ajoutant que l’étape que traverse le pays nécessite l’engagement de tous les acteurs et la promotion de la pratique politique dans le but de renforcer les institutions de l’Etat. Pour ces formations politiques qui ont déjà entamé leurs préparatifs, cette élection devra concrétiser la stabilité sécuritaire et opérer un sursaut de développement socioéconomique dans le cadre d’une transition démocratique sûre, à même de parachever les revendications et les aspirations du Hirak populaire à la réforme et au changement. Le rendez-vous du 12 juin vient ainsi concrétiser l’un des engagements que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait pris lors de son élection à la magistrature suprême du pays en vue de l’instauration d’une nouvelle République débarrassée des corrompus et de la corruption.
Le président de la République a mis en avant, dans ce contexte, la nécessité d’une forte contribution de la diplomatie algérienne pour favoriser l’accès des produits algériens aux marchés extérieurs Au plan économique, la nouvelle démarche adoptée par le gouvernement devrait favoriser l’émergence d’une politique de diversification économique, de transformation structurelle et de rénovation du modèle de financement de l’économie. L’Algérie, qui amorce un tournant décisif de son histoire, au regard des défis auxquels elle est confrontée, doit désormais tourner la page d’un passé controversé pour entrevoir l’avenir sous de bons auspices. Récemment, le président de la République avait annoncé une batterie de mesures à mettre en œuvre pour l’encouragement des exportateurs et la dynamisation des exportations algériennes hors-hydrocarbures. L’Algérie vise à atteindre au moins 5 milliards de dollars d’exportations, dès l’année prochaine, grâce à des mesures incitatives en faveur des exportateurs, a affirmé le Président Tebboune, assurant que cet objectif «est très faisable», d’autant, a-t-il ajouté que «la volonté politique est forte et la vision claire». Evoquant les mesures incitatives décidées au profit des exportateurs, le Président Tebboune a cité la création de couloirs verts dédiés à certains produits, la cession d’une bonne partie de recettes en devises au profit des exportateurs et l’amélioration de la relation avec le ministère des Finances et l’Administration fiscale. Le président de la République a mis en avant, dans ce contexte, la nécessité d’une forte contribution de la diplomatie algérienne pour favoriser l’accès des produits algériens aux marchés extérieurs. Le Président Tebboune a tenu, à cette occasion, à saluer les opérateurs économiques qui exportent des produits à haute valeur ajoutée, à l’image des pneus exportés vers les Etats-Unis et les produits cosmétiques vers les marchés africains». «Les exportateurs ont besoin d’être encouragés et non combattus», a soutenu M. Tebboune allusion aux entraves auxquelles étaient confrontés, dans le passé, des exportateurs. Soulignant la détermination de l’Etat à encourager les exportateurs producteurs de valeur ajoutée «et non les pseudo- exportateurs automobile qui ne font, en réalité, que dans le gonflage pneumatique», le président de la République a qualifié ce qui s’est passé, les dernières années, dans le secteur automobile, de «manipulation» de l’économie nationale qui «a failli faire basculer la pays dans le précipice». Par ailleurs, le chef de l’Etat a mis l’accent sur l’impératif d’augmenter les exportations hors hydrocarbures à 5 milliards de dollars au moins d’ici fin 2021.
La société civile demeurait le «premier allié» pour concrétiser l’édification de l’Etat, soulignant la nécessité d’apporter tout le soutien et les facilités aux associations pour les aider à s’organiser davantage A partir des deux prochaines années, la dépendance aux hydrocarbures devra être réduite d’au moins 80%, a-t-il ajouté. Le président de la République a affirmé qu’il n’y avait «aucune objection» à la création de banques privées et de compagnies de transport aérien et maritime de marchandises et de voyageurs. Il s’est dit disposé à l’ouverture de l’investissement dans les secteurs des banques et du transport aérien et maritime. «Je ne vois aucune objection, aujourd’hui, à ce que des investisseurs privés créent des compagnies de transport aérien et maritime de marchandises et de voyageurs ainsi que des banques». Appelant les investisseurs et les entreprises économiques à œuvrer à la réduction de la facture d’importation des services, il a rappelé que la facture annuelle des services de transport s’élevait à 12,5 milliards de dollars, dont 3,4 milliards pour les frais du transport maritime de marchandises. «Il est primordial de trouver une solution à cette situation en vue de réduire les transferts en devises», a estimé le chef de l’Etat, dans ce sens. Le président de la République avait indiqué récemment que l’édification d’une véritable nouvelle économie passe par le changement des mentalités et la libération des initiatives de toute entrave bureaucratique, la révision des textes juridiques en vigueur, ou leur adaptation en fonction de la logique économique et non des pratiques conjoncturelles, ce qui permettra de mieux exploiter le génie national et de générer les richesses et les emplois sans exclusion, ni exclusive. Il a, en outre, estimé que la société civile demeurait le «premier allié» pour concrétiser l’édification de l’Etat, soulignant la nécessité d’apporter tout le soutien et les facilités aux associations pour les aider à s’organiser davantage. Le chef de l’Etat a ordonné aux walis et aux élus locaux à fournir tous les encouragements, les facilités et l’assistance nécessaires aux associations de la société civile qui souhaitent s’organiser et se structurer au niveau national, étatique ou régional. Pour rappel, le Président Tebboune avait salué, à plusieurs reprises, le rôle important de la société civile dans la résolution des problèmes quotidiens des citoyens.
les attentes sociales légitimes exprimées par les populations demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés Il faut souligner à cet égard qu’en dépit de la nouvelle conjoncture dictée par les répercussions néfastes sur l’économie du pays, l’Etat ne compte pas lésiner sur les moyens et les ressources afin de faire redémarrer la machine de production, tout en veillant à la préservation du caractère social de l’Etat. A travers un nouveau modèle économique, l’Etat compte s’inscrire dans la rupture totale avec les méthodes de gestion du passé et engager une nouvelle démarche marquée par une adéquation des politiques publiques et sectorielles et une rénovation de la gouvernance économique. Cette stratégie devrait permettre, à court et à moyen termes, de mettre en place une économie où la forte dépendance aux hydrocarbures et la dépense publique seront réduites graduellement. À ce propos, le président de la République avait, maintes fois, rappelé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés. Le chef de l’Etat avait donné des instructions détaillées à chacun des ministres concernés, à l’effet d’opérer des réformes structurelles dans la cadre de la politique générale du gouvernement, à même d’assurer une exploitation optimale et transparente de toutes les potentialités et richesses naturelles nationales. Dans ce cadre, la dépense publique continuera de servir de levier de développement et de la croissance dans le cadre d’une politique budgétaire rénovée et dont l’objectif sera de maintenir l’effet de la dépense publique comme instrument de l’investissement public et comme un stimulant à l’activité économique productive.
- Benslimane