Dans un bilan provisoire: Plus de 5100 hectares d’arbres fruitiers et plus de 19 100 animaux d’élevage brûlés dans la wilaya de Tizi-Ouzou

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Photo Fatah Guidoum@L'Echo d'Algérie

Quelque 5193 hectares d’arbres fruitiers et 19 178 animaux d’élevage ont brûlé dans les incendies du 9 août à Tizi-Ouzou,selon un bilan, non définitif, de la direction locale des services agricoles (DSA). Selon le bilan arrêté, samedi, par les équipes mixtes chargées du recensement et de l’évaluation des dégâts causés par les feux de forêt, sur les 5193 ha d’arbres fruitiers, pas moins de 4500 ha sont des vergers d’oliviers alors que le reste (693 ha) représente d’autres espèces fruitières (cerisiers, figuiers, grenadiers).

Concernant l’activité d’élevage, le bilan provisoire fait état de la perte, suite aux incendies, de 295 têtes de bovins, 1318 ovins, 1131 caprins, 4892 poulets de chair, 10 000 poules pondeuses, et 1542 lapins, soit un total de 19 178 animaux d’élevage. À cela s’ajoute la destruction par les flammes de 8110 ruches pleines et de 3101 ruches vides ainsi que 429 équins et espèces asines (ânes, mulets et chevaux). Les mêmes équipes ont également recensé plusieurs infrastructures agricoles brûlées, dont 103 étables, 100 bergeries, 40 chèvreries, 26 poulaillers en dur, 31 serres avicoles, 3 batteries de poules pondeuses et 154 hangars. Le directeur des services agricoles, Djamel Sersoub, a indiqué à la presse que ce bilan couvre 24 communes visitées par les équipes de recensement qui se sont déplacés depuis le 15 août courant, date du début de l’opération, à 4267 exploitations agricoles. Le recensement qui a atteint un taux de 60% et qui sera achevé dans environ une semaine, selon ce même responsable, se poursuit toujours. Il a lancé un appel aux agriculteurs qui n’auraient pas été recensés les invitant à se rapprocher des subdivisions agricoles de leurs localités «afin que les recenseurs qui sont toujours sur place puissent se déplacer chez eux et évaluer les dégâts subis». Les incendies du 9 août ont fait des dizaines de morts parmi les citoyens et les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP), ainsi que d’énormes dégâts en agriculture, forêts et biens privés (habitations, notamment) et publics.