Les participants à une rencontre nationale sur la «modernisation des technologies de construction et de la transition énergétique», organisée, lundi à Constantine, ont préconisé d’adopter la rétro-ingénierie dans le domaine de l’habitat et de la construction en vue de maîtriser l’énergie.
Lors de cette journée d’études organisée par la société Media Smart à Constantine, experts et consultants participants ont exprimé le besoin impérieux de répandre l’usage de la rétro-ingéniérie ou rétro-conception dans le but de développer le secteur de l’Habitat et des Constructions modernes. À l’ouverture de la rencontre, le directeur de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET), Nadjib Derouiche, a indiqué que l’objet de la rencontre est de «cerner les problèmes soulevés par les opérateurs et les acteurs dans ce domaine afin d’apporter des solutions nécessaires et innovantes pour concrétiser le projet de l’Etat», à savoir la transition énergétique. Abordant L’étymologie de la rétro-ingénierie, le chef de département de l’innovation au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Wassila Boulaïche, à précisé qu’il s’agit d’un procédé consistant à reproduire une structure pour mieux la reconstruire sur la base de matériaux susceptibles de contrôler la consommation énergétique, entre autres, les isolateurs thermiques, les panneaux photovoltaïques et les mini-éoliènnes. De son côté, le directeur du Centre technique industriel des industries mécaniques et transformatrices de métaux d’Aïn Smara (Constantine), Ahcene Boulkroun, a affirmé que le procédé de la rétro ingénierie a donné des résultats encourageants dans le domaine de l’industrie, notamment dans le volet de la construction des matériaux utilisés dans les chantiers de l’habitat, soulignant que ce mode opératoire constitue une voie permettant l’appropriation de ces technologies et la maîtrise de l’énergie. Le docteur Abdelkrim Oulhadj, ex cadre à la Sonatrach et à l’ANVREDET, a abordé, à son tour, le problème des entraves dans la concrétisation de la rétro-ingénierie, notamment le traitement thermique de la surface et les nuances d’aciers, tout en mettant en valeur les bienfaits de ce procédé architectural qui assure un meilleur cadre de vie et une utilisation optimale des performances de l’habitat et contribue à lutter contre sa dégradation.
M. El Hadi
