Le Hamas a annoncé avoir accepté la proposition de cessez-le-feu avancée par les médiateurs égyptiens et qataris pour la bande de Gaza. Des conditions non acceptables, selon un responsable israélien.

Par ailleurs, Joe Biden a réitéré son opposition à une offensive terrestre à Rafah. L’armée israélienne a commencé l’évacuation d' »environ 100 000 personnes » résidant dans l’est de la ville. Voici le fil du 6 mai 2024. Le leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a annoncé lundi avoir approuvé la proposition de cessez-le-feu de l’Égypte et du Qatar. Les détails de la dernière proposition formulée par les médiateurs ne sont pas encore connus.L’armée israélienne a entamé lundi une « opération d’ampleur limitée » visant à évacuer « temporairement » environ 100 000 personnes résidant dans l’est de cette ville de la bande de Gaza, les appelant à rejoindre des « zones humanitaires ». Malgré les mises en garde internationales, Benjamin Netanyahu menace toujours de lancer une opération militaire sur Rafah. Le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, a jugé « inacceptable » l’ordre d’évacuation donné par Israël. La France, de son côté, a rappelé sa « ferme opposition » à une offensive israélienne sur Rafah. « Le déplacement forcé d’une population civile constitue un crime de guerre au sens du droit international », a souligné le Quai d’Orsay. Le chef de l’ONU estime qu’une « invasion » de Rafah serait « intolérable » »Une invasion terrestre de Rafah serait intolérable en raison de ses conséquences humanitaires dévastatrices et de son impact déstabilisateur dans la région », a insisté le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, appelant Israël et le Hamas à un « effort supplémentaire » pour une trêve.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici